Assesse: Vers une pénurie d'oeufs dans les supermarchés?

À Assesse, Dominique et Marc Lehaire tirent la sonnette d’alarme. Si rien ne change, ils produiront des œufs de poules élevées en plein air à perte. Avec un risque à court terme de pénurie dans la grande distribution.

Florent Marot

Le confinement n'est pas qu'une affaire d'Homme. Après les porcins dans les enclos et forêts, c'est au tour des volailles de vivre entre quatre murs pour la deuxième année consécutive. Cette situation est un scénario répété, avec une grippe aviaire qui a le talent d'un Covid années après années pour surfer sur des vagues successives. Seulement, ce confinement s'ajoute à une autre donne, inédite cette fois: l'augmentation du prix des matières premières. "De 250 euros la tonne, l'alimentation pour les poules pondeuses est passé à 370 euros. Nous avons besoin de quatre tonnes par jour, ce qui nous amène à un total de 480 euros de frais supplémentaires au quotidien", calcule Dominique Lehaire, exploitante d'un poulailler de 30 000 crêtes en plein air et représentante des producteurs avicoles en Wallonie.

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