Instants cadrés: comme une salle des pas perdus

Par la magie d’un fonds de portraits photographiques, les Archives de l’État ressuscitent quelque 150 visages, seuls et anonymes. L’exposition, Instants Cadrés, s’ouvre ce jeudi matin.

Pierre Wiame
Instants cadrés: comme une salle des pas perdus
Fière allure, port altier, et parés de leurs plus beaux habits, tous ces Namurois anonymes des siècles derniers remontés à la lumière nous fixent tendrement, sans ciller. ©EdA

Remontons le temps. Plongeons dans ses abysses. Arrêtons-nous à Namur à la fin du 19e siècle, au numéro 8 de la rue de la Croix. Peu importe le jour et l’année. À une époque où la photographie n’est plus réservée à une élite, et a ringardisé la peinture, des Namurois de toutes conditions passent la porte du studio Gilles-Ledoux. Ils s’apprêtent à y vivre une expérience marquante. Une grande première révolutionne leur vie: ils vont voir leur belle personne représentée sur papier.

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