«Rien de comparable avec notre match à Zoersel»

Pour espérer tenir tête aux Louvanistes, les Namuroises devaient améliorer leur rendement dans plusieurs secteurs. Et c'est ce qu'elles sont parvenues à faire, même si la défaite était au bout. «On n'a pas fait un mauvais match, confirme Dominique Colin. L'équipe a bien tenu la distance lors des deux premiers sets, menant même 16-18 dans le deuxième, et encore jusqu'à 15 partout dans le troisième. Cela n'avait rien de comparable avec notre précédente prestation, à Zoersel.»

Au rayon des bonnes nouvelles, le coach namurois peut pointer le service, qui avait été le gros point défaillant, une semaine plus tôt. «C'était bien plus régulier, mais on devra encore y travailler, car après deux bons services, le troisième était souvent dehors, dans le filet ou sans pression. Alors qu'il était très rare qu'une adversaire nous rende le service d'elle-même. Autre élément très positif, la qualité de la réception, dans le chef de notre libero Pauline Rondiat, de Lucie Rousselin et Kathleen Gillain. La complémentarité entre Léa Hubeaux et Mélina Matthys apporte aussi de plus en plus de satisfaction. Notre grande centrale a eu un paquet de ballons à négocier et je pense qu'elle a atteint 100% de réussite à l'attaque. Ce fut un peu moins le cas au bloc, notamment lors des changements de consignes à appliquer sur un même échange», relève l'entraîneur, qui retient aussi le match de Louise Staquet. «Elle a un peu flanché dans le troisième set, à 15-15, mais à part ça, elle s'est montrée très efficace derrière la ligne des trois mètres. J'avais aussi demandé de passer au-dessus de la petite passeuse adverse, mais nos ailières ont parfois dû chercher d'autres solutions, sur des ballons trop écartés du filet. Enfin, il faudra qu'on arrive à faire des séries de points, si on veut creuser des différences significatives dans les sets.»

L’impression générale est, en tout cas, encourageante, pour des Namuroises qui seront au repos le week-end prochain.