«La pression est sur les épaules de Namur»

Deuxième match de championnat pour les Namuroises et déjà un premier derby face aux Ladies de Charleroi. Après une défaite face à Kangoeroes, elles doivent absolument prendre des points ce soir. «Nous allons maintenant jouer contre trois équipes à notre portée, à savoir Charleroi, Lummen et Pepinster, précise le coach Aurélien Garraux. L'objectif sera clairement le trois sur trois. On progresse après chaque match et entraînement, mais il y a encore du boulot. Nous ne sommes pas encore au niveau où l'on voudrait être.»

Si cela fait plus d'un an que les deux équipes ne sont pas affrontées, le coach Garraux a bien analysé le nouveau noyau de Charleroi. «Elles ont trois étrangères, et des joueuses belges qui connaissent très bien la D1 dames, comme les sœurs Mukeba, qui viennent de Kangoeroes, ou encore Botriaux. Elles ont cinq ou six joueuses de qualités, et le reste, ce sont des jeunes. Si on joue de la même façon que face à Kangoeroes, on peut aller chercher une victoire.»

Les Rouges devront par contre faire sans Ogun et Range. «Kamilla Ogun est toujours en Russie, précise le coach. Elle attend son Visa, mais je ne sais pas combien de temps cela prendra. Courtney Range s'entraîne sur le côté avec le préparateur physique. Elle pourra s'entraîner avec les autres la semaine prochaine. On verra l'évolution de son genou, s'il gonfle ou pas.»

«Nous sommes prêts»

Du côté de Charleroi, ce choc face à Namur constituera la première rencontre en championnat depuis un an, vu que le club a décidé de faire une saison blanche après l'arrêt des championnats en octobre 2020. «On est prêt, lance Tom Poppe, le coach carolo. On a recommencé la préparation début août avec les joueuses belges, et le 15 août, les étrangères nous ont rejoint. On a joué contre des équipes assez faibles en préparation, ce premier match contre Namur sera donc un vrai test. Carpréaux est une corde en plus à l'arc namurois. Je suis curieux de savoir ce que cela va donner.»

L'ancien coach de Gembloux ne prend pas en compte les absences du côté des Namuroises. «Chaque saison, c'est pareil chez eux, ajoute-t-il. Elles commencent déforcées, puis en trois semaines, elles retrouvent un groupe complet avec des joueuses en plus, comme ici, avec Marjo Carpréaux. Namur reste une équipe difficile à manier à domicile. Notre adversaire aura la pression sur ses épaules, après leur défaite à Kangoeroes. Nous, nous aurons certainement des cartes à jouer.»

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