«Quand l’arbitre vole la vedette…»
Namur 1 – Noorderkempen 3
Publié le 27-09-2021 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2UT4QANSYBEI7HXNMQCU7ZTJYI.jpg)
(27-25, 16-25, 23-25, 12-25)
L'amertume régnait dans les rangs namurois, samedi soir, au sujet du tournant du match «offert» par l'arbitrage, dans le finish d'un troisième set aussi serré que le premier. «À 21-22, j'ai enlevé Kathleen Gilain pour mettre Éloïse Derooz au service, explique Dominique Colin. Elle a réussi deux aces, pour nous amener à 23-22. À ce moment, le coach adverse, qui n'avait plus de temps morts à disposition, est tout de même allé faire son cinéma à la table, dans le but évident de casser notre spirale. Il a pris une carte jaune, pour retard de jeu, mais toujours est-il que notre joueuse a ensuite servi dans le filet. Je n'ai pu m'empêcher "d'applaudir" mon collègue, ce qui m'a aussi valu une jaune.» Mais l'incident n'était pas clos. «Sur la balle suivante, Kathleen a explosé la défense néerlandophone. Vu les circonstances, j'ai vraiment exulté, en sautant de joie et en frappant du poing dans ma main, en direction du coach adverse. Mais j'étais à 1,50 m du filet et n'ai rien dit de répréhensible. Et voilà que l'arbitre de chaise, francophone, me colle la rouge», se désole le coach namurois. Au lieu d'avoir une balle de 2 sets à 1, son équipe perd le point et Noorderkempen s'empresse de conclure cette manche «décisive». Car, après cette déconvenue, le ressort namurois est cassé et le quatrième set n'est plus qu'une formalité pour les visiteuses. «Alors qu'elles étaient dans leurs petits souliers au moment de ce fait de match, précise Dominique Colin. C'est ma faute, mais quand un arbitre vole la vedette aux filles sur le terrain, comme ce samedi, c'est quand même qu'il y a un problème…» C'est d'autant plus dommage que, hormis dans le deuxième set, où elles ont calé en réception sur une série de service de Lotte Vandendriessche, les Namuroises avaient bien géré les événements. «Contrairement aux semaines précédentes, on était bien rentré dans le match et ce qu'on avait mis au point avait bien fonctionné. À telle enseigne qu'on avait gagné sur le fil la grande bataille du premier set», confie encore le mentor bougeois, en soulignant les belles prestations de Sophie Pirlot, Lucie Rousselin et Kathleen Gilain.