Un premier derby pour amorcer la récolte
Les équipes de Namur et Ciney chercheront à engranger leurs premières unités ce dimanche, lors de leur affrontement à Bouge (18 h 30).
Publié le 24-09-2021 à 06h00
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Les deux équipes namuroises de D3 dames ont entamé la saison par une défaite 3-0, en déplacement. Mais toutes deux ont des circonstances atténuantes à faire valoir, pour expliquer la «sévérité» de ces chiffres. «Un manque de cohésion nous a desservis dans les moments importants, assure le coach des Namuroises, Lambert Ekondo. Mais on s'est accroché. On a même failli gagner le deuxième set. Il n'y avait pas trop de différence de niveau avec Stevoort.»
Du côté cinacien, René Malengreaux ne disposait pas de toutes ses armes, pour aller défier Lanaken-Briegden. «On a bien tenu la distance dans le premier set. Dans les deux autres, elles ont mieux servi et réceptionné et on a dû courir derrière le score. On n'était pas au complet, non plus: Eugénie Talmasse et Alice Fourneaux n'étaient pas là. Avec ces deux éléments en plus, l'équipe a un autre cachet et cela m'offre plus de possibilités tactiques. Les points sont essentiellement venus de Maëlys Devresse et d'Aurélie Lawarée. Mais je veux aussi souligner la prestation de la jeune Pétula Cliche, venue de P1 et qui a fait son match.»
Des deux côtés, on souhaiterait évidemment profiter de ce derby pour lancer la récolte de points. «J'aimerais bien l'emporter, en effet. C'est l'objectif recherché, même si on sera privés d'une joueuse importante, en l'occurrence Laure Wayembercg, partie à l'étranger en voyage scolaire», précise le mentor namurois, qui avoue ne pas trop connaître l'adversaire. «Je sais qu'une ou deux de mes joueuses sont passées par ce club. Mais je me concentre d'abord sur mon équipe.»
Son collègue prévoit une explication «compliquée». «Namur est une équipe qui dispose d'un bon service. Or, c'est là qu'on a un souci. On est un peu dans le dur en réception. Par contre, Eugénie sera avec nous, cette fois. Pour moi, cela se jouera à peu de chose», estime l'entraîneur condrusien, qui s'attend à voir des jeunes très combatives en face. «Nous, on est toujours un peu en écolage, vu les nouvelles venues dans notre noyau. Et ce n'est pas après six entraînements et trois tournois qu'on peut parler de réelle complicité dans le jeu.»
Arrivé voici un peu plus d'un an à Namur, pour reprendre l'équipe de Promotion, Lambert Ekondo doit également huiler les rouages de sa formation. «On a trois séances par semaine, mais pas avec tout le monde chaque fois, car certaines filles suivent des études dans d'autres villes», ajoute celui qui entraîna à Ternat et à Bruxelles Est et joua longtemps avec une équipe de l'ULB. «Jusqu'en N2. J'étais central, même si je n'étais pas le plus grand, avec 1,80 m.»