L’Agro mise en lumière par un jeune Français
Étudiant en Erasmus, Tom Scott a créé un podcast original sur des talents issus du campus gembloutois.
- Publié le 09-07-2021 à 06h00
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Il se faisait une joie de rejoindre le Canada pour un Erasmus. Mais le coronavirus a eu raison de ses plans. Alors qu'il était censé partir étudier à l'University of British Columbia, Tom Scott s'est finalement retrouvé à l'Agro-Bio Tech de Gembloux. «Toutes les destinations nord-américaines que proposait mon école avaient été annulées, à cause de la pandémie, explique cet étudiant de quatrième année en ingénierie, à l'École supérieure du bois de Nantes. C'était une déception, car je comptais découvrir une nouvelle culture et parler anglais. La Belgique me semblait trop proche. Mais je me suis quand même dirigé vers Gembloux. D'autant plus qu'il s'agissait d'un nouveau partenariat avec mon école.»
Après avoir suivi des cours à distance durant un mois, Tom est arrivé à l'Agro en mars dernier. «J'ai découvert l'ambiance estudiantine belge, qui malgré le confinement, était tout de même assez présente. Mes camarades ont été hyper accueillants et mes professeurs étaient de vraies pointures. J'ai assisté aux cours de Master 1 en gestion des forêts et espaces naturels.»
Sept portraits inspirants
L'expérience enrichissante qu'a vécue ce jeune Français au sein du campus gembloutois lui a inspiré un projet original. Depuis le mois de mai, il produit des podcasts (des émissions audio disponibles à la demande, en streaming). «Je consomme ce genre de contenu depuis quelques mois. L'un de mes programmes fétiches est 'Génération Do It Yourself' de Matthieu Stefani, qui décortique le succès d'entrepreneurs, d'artistes et de sportifs.»
De quoi donner envie à Tom Scott de faire pareil avec des étudiants et jeunes talents issus de l'Agro-Bio Tech. «Ainsi est né 'Un printemps à Gembloux'. Chaque épisode est composé d'un entretien avec une personne qui possède un lien avec la faculté.»
Avant de se lancer, Tom était un peu stressé… Il n'avait jamais réalisé d'interview radio auparavant. «C'était un grand test! Évidemment, il m'a fallu du matériel. Mon père étant ingénieur du son, il m'a prêté quelques micros. Et pour mon anniversaire, il m'a offert une table de mixage, que j'ai pu récupérer en France, au mois d'avril.
Une fois rentré en Belgique avec cet équipement, j’ai contacté un premier intervenant, l’un de mes profs, Jean-Louis Doucet, fondateur du Laboratoire de Recherche en foresterie tropicale. Je n’ai eu qu’un jour pour organiser la rencontre. J’avais préparé trois ou quatre questions, mais ce n’était pas suffisant. Pour les autres podcasts, j’en prévoyais une trentaine à chaque fois… tout en laissant une place à la spontanéité. Le but était d’avoir un échange naturel, sans coupure, quitte à ce qu’il dure longtemps. Les épisodes oscillent entre 1h et 1h40.»
Bière et aquaponie
Parmi les autres portraits réalisés, on retrouve celui de Valentin Derbaix, un étudiant qui a emménagé dans un habitat léger. Ou celui de Laure Defat, une universitaire tombée amoureuse de la faculté. Le quatrième numéro est dédié à deux jeunes entrepreneurs, Harold t'Serstevens et Tom Lismonde. Le cinquième est consacré à la bière de Gembloux, avec l'abbayiste Lukas Grymonprez. Et les deux derniers mettent en avant les projets de Mathilde Eck, doctorante en aquaponie, et Samy Fourari, un jeune bio-ingénieur. Les émissions Un Printemps à Gembloux sont à retrouver sur les plateformes de streaming comme Spotify ou Deezer.
@1printempsgbx sur Instagram