PHOTOS| La 112e foire de Namur fait des heureux
Les forains étaient tous heureux de retrouver Namur et son public. Croustillons, pêche au canard et attractions qui décoiffent sont là jusqu’au 26 juillet.
Publié le 05-07-2021 à 08h53
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Les onomatopées ne manquaient pas pour évoquer les émotions ressenties par les plus audacieux qui avaient pris place samedi à bord du X Factory, une des attractions les plus décapantes de cette 112e foire, qui a été inaugurée vendredi. «Ça décoiffe», nous lâche un jeune homme hirsute et hilare, en sortant de cette attraction qui vous retourne dans tous les sens.
«C'est une première journée intéressante. En plus, la météo est avec nous cet après-midi, témoigne Alain Delaporte, qui gère l'attraction. Les gens avaient besoin de retrouver la foire pour se ressourcer, ressortir, voir du monde. Nous aussi!»
Pour beaucoup de forains, c'était leur première foire de l'année après huit mois, voire plus, d'inactivité en raison du Covid. «En plus d'être au rendez-vous, les gens nous encouragent car ils savent que ça a été dur, sourit Jean-Sébastien Vandervaeren, qui tient l'attraction Big Apple avec son père, la fameuse chenille qui a traversé les décennies, C'est gai de pouvoir retrouver le contact avec les gens, leurs sourires aussi.»
De son côté, Alain Delaporte est satisfait de la diversité des manèges bien que le périmètre ait été revu. Près de 70 attractions sont en effet réparties place de l’École des Cadets, rue du Quatrième Génie, rue des Bourgeois (dont une partie est amputée par des travaux de grande ampleur) et sur une partie du boulevard Cauchy.
«Il faut reconnaître que l'échevine des Fêtes, Anne Barzin, et le bourgmestre, Maxime Prévot, ont tout fait pour que cette foire puisse avoir lieu quasi normalement, déclare Jean Busch, qui a son stand de croustillons, gaufres et churros à la foire de Namur depuis plusieurs générations. Ils ont trouvé des solutions pour compenser la perte d'une partie de la rue des Bourgeois par le boulevard Cauchy.»
Masque toujours de mise
Une dizaine d’attractions trônent en effet sur le boulevard, dans la partie comprise entre les rues des Bourgeois et Général Michel, où les bandes de circulation ont été réduites de quatre à deux (non sans provoquer des embarras de circulation!).
Il faut marcher jusqu'au bout de cette portion pour atteindre les mini autos scooters de John Mottet. «C'est un peu à l'écart mais c'est mieux que rien», confie-t-il, se réjouissant de revoir les bambins s'en donner à cœur joie sur les auto-tamponneuses. Si les règles sont beaucoup moins strictes que l'année passée, il est toutefois encore requis de se désinfecter les mains avec le gel hydroalcoolique disposé à l'entrée des attractions et de respecter la distanciation.
«Si le masque n'est plus obligatoire au centre-ville depuis le 1er juillet, il l'est partout sur la foire, tant pour les visiteurs que les exploitants. C'était une des conditions pour qu'elle puisse se dérouler», rappelle Jean Busch, observant ceux qui ont laissé tomber le masque. Lunaparks, pêches aux canards, palais des glaces, toboggans géants, pieuvre géante, mini grand roue, stands de tirs à la carabine et plein d'autres manèges et attractions seront présents jusqu'au 26 juillet.
Sans oublier les hot-dogs, barbes à papa, pommes d’amour et autres gourmandises. Des réductions pourraient être proposées certains jours. À suivre sur la page Facebook de la foire de Namur.