Des Namuroises en équipe nationale?
Plusieurs joueuses du club de Namur ont été invitées à une journée de détection, en vue de recréer un noyau.
Publié le 18-06-2021 à 06h00
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Des sociétaires du Rugby Namur XV porteront-elles bientôt le maillot de l’équipe nationale belge? Plusieurs d’entre elles ont, en tout cas, franchi le premier cap, en étant conviées à passer des tests de détection. La première demi-journée consacrée à cette opération a eu lieu samedi dernier, avec 70 joueuses, provenant d’une douzaine de clubs. D’autres sessions sont déjà prévues, cet été.
«Il faut savoir que cette équipe nationale avait été abandonnée par la Fédération depuis deux ans, faute de budget. Mais elle va renaître de ses cendres, sous l'impulsion d'un nouveau staff dont fait partie Cathy De Geyter, l'ex-entraîneuse des Ladies de notre club», raconte Thomas Rosart, le directeur technique namurois. «Le travail a commencé, avec ces présélections. Et c'est très bien, car c'est de cette manière que cela doit fonctionner, selon moi. Les joueuses de tous les clubs belges repérées pour avoir déjà un certain potentiel, vont donc être invitées à aller passer ces tests. Chez nous, deux adultes sont dans le cas: Margaux Dethye, notre capitaine, et Clotilde Toussaint. Quelques filles de moins de 18 ans, également (NDLR: Fanny Scaillet, Alicia Deroover, Ludivine Pauly et Léa Debusschere ont été citées par le club).»
Peuvent-elles espérer faire partie du vivier de joueuses prometteuses, qui composeront l'effectif noir-jaune-rouge à brève échéance? «C'est trop tôt pour le dire, relève le DT namurois. Cela dépendra de la qualité de leur prestation et de celles des autres appelées. Mais cela s'est apparemment bien passé pour elles. Chacune dans leur profil, elles ont un certain potentiel, que nous avions déjà remarqué lors de leurs entraînements et matchs en club. Et celles qui étaient de la partie ce samedi ont joué le coup à fond, avec le plus grand sérieux. Elles avaient été contactées par le staff national un mois avant et avaient reçu un programme de préparation spécifique à suivre. Ce qu'elles avaient fait, en s'auto-entraînant à quatre ou cinq sur le terrain. Quoi qu'il arrive par la suite, ce sera donc bénéfique. Pour elles, mais aussi pour le groupe, car elles vont évidemment partager les bienfaits de cette expérience avec leurs équipières, lors des prochaines séances organisées au sein du club.»