Trois centres sportifs vont muer en antennes de vaccination
Après celui de Sart-St-Laurent, trois autres centres sportifs vont être utilisés pour la vaccination, comme antennes locales. Sans trop d’impact pour les clubs, si les délais sont respectés.
Publié le 27-03-2021 à 06h00
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Après les centres «majeurs» et ceux «de proximité», le dispositif mis en place pour assurer la vaccination de la population va s’enrichir «d’antennes locales». Sur les cinq sites retenus dans la province de Namur pour en accueillir, trois sont des infrastructures sportives: le complexe sportif de Philippeville, le hall omnisports de Laneffe (Walcourt) et le centre sportif de l’Orneau, à Gembloux.
Pour les deux premiers cités, sept semaines sont prévues, entre le 12 avril et le 21 août, à raison d'une semaine sur trois. En sachant que ce calendrier pourrait être aménagé, voire prolongé, si la disponibilité des vaccins ne permettait pas d'atteindre les objectifs voulus. Et c'est bien là que se situe la petite «crainte» des locataires réguliers de ces salles. «Dans l'immédiat, on n'est pas trop ennuyés, car seuls trois groupes de jeunes (U6 et U7 ensemble, U10 et U12) allaient encore s'y entraîner. Et nous avions déjà décidé d'arrêter après les vacances de Pâques. Cela concerne donc peu d'activités, signale Manu Bouvy, le secrétaire du BC Fraire-Philippeville, qui occupe généralement les deux infrastructures. On a été prévenus à temps et à heure par les deux administrations communales concernées. La priorité, c'est la santé. Et c'est très bien, d'avoir des centres plus proches, dans notre région. Mais évidemment, on espère que ce sera terminé dans les délais annoncés. On a notamment un stage, fin août. Ou qu'on pourra s'adapter, si ce n'est pas le cas. Sur le papier, tout est prêt pour la saison prochaine, mais on ne s'avancera pas davantage. Comme tout le monde, on subit un peu les événements, en espérant pouvoir reprendre normalement en septembre.»
«On arrête souvent fin avril»
Même son de cloche du côté des volleyeuses de Romedenne, qui ont l'habitude de déployer leurs séances sur les trois plateaux du hall philippevillain. «Nous en avons été avertis par les responsables et les dates ont en effet été communiquées ce jeudi, confie la présidente du club, Claudine Soumoy. Cela ne pose pas de problèmes pour nous. La santé passe avant tout le reste et il n'y avait plus que les jeunes de moins de 13 ans qui y suivaient des entraînements. Et, généralement, notre saison se termine fin avril. Si on doit l'arrêter un peu avant, ce ne sera qu'un moindre mal. À moins qu'on ne puisse l'utiliser entre les semaines réservées à la vaccination, ça, je ne sais pas… À l'instar des autres clubs, nous croisons évidemment les doigts pour que les installations soient à nouveau accessibles fin août, pour relancer notre prochaine saison. On verra ce qu'il en est à ce moment-là…»
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