UR Namur: «Avoir confiance», dit la Ville

La vente du stade de l’UR Namur a suscité de vifs débats au dernier conseil communal. De nombreux élus ayant relayé l’indignation des supporters du club.

B.L.

Le Collège invite pourtant ceux-ci à avoir confiance. Ce sont les mots de l’échevin des Sports, Baudouin Sohier (cdH). Il a notamment rappelé que la décision prise aujourd’hui découle d’une convention signée par les dirigeants du club, en 2011. Son prédécesseur, l’actuel bourgmestre Maxime Prévot, va même plus loin, en précisant que cet accord avait été resigné par les responsables qui ont suivi. Et ils ont été nombreux. «Le turnover de gestionnaire n’a pas permis de crédibiliser un dialogue et de le poursuivre.» À ce sujet, Prévot n’y va pas par quatre chemins: «Ce qui a fragilisé le club, c’est le caractère aléatoire de sa gestion. Ce n’est pas le déménagement à Jambes qui signera son arrêt de mort. Le club l’a lui même signé plusieurs fois.» Et de revenir sur la convention qui garantissait à l’UR de jouir des infrastructures du plateau d’Hastedon. «On aurait pu y faire un vrai cocon. Mais les dirigeants nous ont dit qu’ils devaient réduire leurs charges, qu’ils n’en avaient plus besoin. Là aussi, ils ont galvaudé leur chance.» C’est finalement le hockey qui a saisi la balle au bond.

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