Namur sollicite des prêts particuliers
Le club namurois lancera, jeudi prochain, une opération de récolte de fonds d’un nouveau genre.
Publié le 03-02-2021 à 06h00
:format(jpg):focal(1004x679.5:1014x669.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/3TJBAJUSX5DFZFRVKQQIRSPJKQ.jpg)
Avec des rentrées en forte baisse depuis près d'un an, les clubs doivent plus que jamais veiller à leurs deniers et trouver d'autres sources de revenus, pour maintenir le bateau à flot ou financer leurs projets. Dans ce registre, Hockey Namur s'est lancé dans une opération assez inédite de «fund raising». De quoi s'agit-il? «Ce n'est pas une récolte de dons, mais une levée de fonds organisée sur base de prêts, établis par convention entre le club et des particuliers et assortis d'un taux d'intérêt positif», explique la présidente Dominique Jamar, qui veut logiquement laisser la primeur des données chiffrées aux personnes qui suivront la réunion virtuelle de présentation (via Zoom), le jeudi 11 février, à 20 h 30. Oui, il y a un montant minimum à donner, car cela demande quand même beaucoup de travail administratif derrière, comme un tableau d'amortissement. Mais on sera ouvert à la discussion, en fonction de chaque cas. Quant au remboursement, il s'effectuera dans les quatre ans, au plus tard. Des clauses seront prévues à cet effet.»
Cette démarche s'ajoute donc aux habituelles recherches de partenaires. « Cela s'est déjà fait dans quelques clubs, à Bruxelles et à Anvers notamment, mais davantage en interne. Nous, nous appelons évidemment nos membres et sympathisants à y prendre part, mais aussi toutes les personnes qui seraient intéressées à investir dans le sport et notre club en particulier. On avait déjà voulu lancer l'opération en mars, mais on avait dû annuler suite à l'apparition de la pandémie. Cette fois, on a décidé de le faire de manière virtuelle. En espérant que cela ne bloquera pas les gens. Vu l'impact financier du Covid, on a plus besoin d'aide encore que d'ordinaire.»
L'argent prêté servira, avant tout, à terminer les travaux au club house. «Comme dans tout chantier, il y a eu des dépassements de budget et des problèmes techniques. Il reste donc des finitions à faire. Et, s'il demeure un petit montant après cela, on pourra le consacrer à d'autres projets. Comme un terrain de padel. Non, cela ne fait pas partie de nos plans. C'est plutôt mon rêve à moi (rires). On verra déjà ce que ça donnera le 11 février. J'espère qu'il y aura énormément d'échanges.»
Et d’intérêt, surtout.
Dossiers