Vingt clubs namurois à l’arrêt complet
Dans le Namurois, 20 clubs sur 36 ont décidé de stopper leurs activités, même au niveau des équipes de mini-basket.
Publié le 29-10-2020 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XVK6WEV7ZNAUDKI225AR43FLEA.jpg)
Le constat est frappant: de plus en plus de clubs décident d'arrêter complètement leurs activités jusqu'au 19 novembre (au minimum), même pour les jeunes de moins de 12 ans. Actuellement, 20 clubs dans le Namurois sont à l'arrêt complet. Seulement 8 continuent le mini-basket. «La tendance s'est inversée en quelques jours, précise José Lauwerys, président du CP Namur. Au début des mesures visant à interdire tout ce qui était maxi-basket, et autoriser le mini-basket, 19 clubs étaient d'accord pour continuer. Et maintenant, c'est plutôt l'inverse.»
Comme conséquence de ces suspensions, le calendrier des rencontres provinciales s'est bien allégé… Pour le week-end du 8 novembre, seulement quatre matches sont au programme en U12 et U10. «D'autres clubs pourraient décider de cesser leurs activités d'ici-là», confie le président du CP.
Belgrade: «On joue tant qu’on peut»
Belgrade fait partie des clubs qui continuent de proposer des matches à leurs jeunes joueurs. Six équipes d'U8, quatre d'U10 et trois d'U12 foulent toujours le parquet. «Tant que c'est autorisé, on poursuivra nos activités, explique le secrétaire du club, Francis Davin. Les parents ont quand même payé une cotisation et les enfants sont demandeurs. Certes, il y a de moins en moins de matches, car beaucoup de clubs arrêtent. Dans le cas où nos jeunes n'auraient plus de matches, on en organisera entre nous, comme on a beaucoup d'équipes. Ce week-end, nous avons même des matches de Coupe. Nos U12 filles devaient jouer mais la rencontre a été remise pour cause de Covid. Mais nos U12 garçons jouent normalement contre Mons-Hainaut.»
Maillen: «L’organisation trop compliquée»
Le comité de Maillen a quant à lui décidé début de semaine d'arrêter toutes les activités du club. «Tout d'abord, parce que la situation sanitaire s'aggrave, explique la présidente Anne Chiliade. Ensuite, parce qu'au niveau de l'organisation, c'est devenu trop compliqué. En quelques jours, on a dû supprimer un entraînement et un match de U10 car un enfant était positif. Puis on a dû remplacer le coach de U12 car il a dû se mettre en quarantaine. Pareil pour le baby basket. Vendredi dernier, on devait avoir 20 jeunes pour un entraînement, et on en a eu que 11. On devait changer quelque chose tous les jours. Nous avons la chance d'avoir un subside pour la location de la salle, mais je comprends que certains clubs arrêtent pour cela aussi. Ce n'était pas de gaieté de cœur, mais nous avons décidé de tout stopper jusqu'au 19 novembre.»