Les compliments des gens, ça se déguste
Yaëlle et Fanny l’assurent: elles n’ont pas fait de cauchemars hantés par des dispouyes géantes ou un tsunami de djote. Pourtant, depuis le début de semaine, ces plats traditionnels namurois occupent les esprits et les mains de ces deux souriantes élèves de septième année de l’ITCA.
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Publié le 19-09-2020 à 06h00
«C’est beaucoup de boulot, c’est vrai. Mais quel plaisir de voir comme les gens sont contents», s’exclame Yaëlle. Chaque année, celle-ci intègre l’équipe du restaurant de l’école des pauvres. «L’ambiance est géniale. Ce sera bizarre, cette année, sans rien.»
Daniel Brunin abonde dans le même sens. «Durant les Fêtes, on sert 3 500 plats. C'est très fatigant mais c'est une expérience incroyable pour tous. Profs, élèves, anciens… Cela tisse beaucoup de liens. En tant que responsable, cela génère aussi du stress, si les jeunes prolongent après le service…»
Mais cette fois, les filles pourront déguster les plats typiques, à leur aise. «Je n'ai pas pris de dispouye, je n'ose pas encore m'y risquer», confesse timidement Fanny. Ce sera pour l'an prochain, au plein cœur d'une école des pauvres, pleine de chaleur dans les accolades et les assiettes. C'est le seul menu espéré.
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