Le procès Brohé-Schlamp continue avec des mesures de précaution et un masque pour l’accusé

Le procès de Michaël Brohé et de Stéphanie Schlamp s’est poursuivi lundi devant la cour d’assises de Namur, avec toutes les mesures de précaution nécessaires pour se prémunir contre le coronavirus Covid-19.

Julie Douxfils
Le procès Brohé-Schlamp continue avec des mesures de précaution et un masque pour l’accusé
Illustration. Sur le plan du droit, le principe fondamental veut que la détention administrative d’un étranger ne soit autorisée qu’en vue d’assurer son éloignement le plus rapidement possible, rappellent les avocats. ©ÉdA – Jacques Duchateau

L’accusé Michaël Brohé s’est présenté avec un masque sur la bouche, entouré de policiers portant des gants. «Il n’a pas été détecté malade ou porteur du coronavirus», a rassuré d’emblée la présidente, Annick Jackers. Quelqu’un est malade à la prison où il est détenu et il s’agit là d’une simple mesure de précaution le temps de connaître les résultats des analyses.

Une distance d’un mètre de sécurité a été établie entre les avocats, les jurés, les journalistes et les membres du public. Ces derniers sont par ailleurs invités à se rendre à une prochaine session d’assises, lorsque les conditions seront plus optimales.

Après les plaidoiries des avocats de la défense, auront lieu les répliques. Les jurés se retireront ensuite pour délibérer sur la culpabilité des accusés. «Une grande salle sera mise à votre disposition pour garder les distances sanitaires nécessaires lors de la délibération», a adressé la présidente aux jurés. Cette salle sera surveillée par des policiers comme c’est le cas habituellement lors des délibérations d’assises. Annick Jackers a en outre demandé que la salle d’audience soit aérée régulièrement. Le procès devrait se clôturer mardi ou mercredi.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...