«J’ai vraiment voulu apaiser les choses»
C’est l’abbé Jean-Pol Crépin qui a célébré les funérailles de Jacques G. «Je l’ai réellement fait dans une optique d’apaisement», assure le prêtre hesbignon qui n’a jamais caché sa sympathie pour le défunt.
Publié le 07-03-2020 à 06h00
Le célébrant a bel et bien fait état du décret du 3 février envoyé par Rome. Ce texte était très favorable au curé controversé puisqu’il annonçait la levée des différentes interdictions dont il faisait l’objet (lire plus haut).
Mais pourquoi le prêtre n’a-t-il pas également fait mention du décret du 4 février qui annonçait de nouvelles mesures contraignantes, plus dures, à l’encontre de Jacques G.?
Jean-Pol Crépin a pourtant connaissait pourtant l'existence et le contenu de ce second décret, il ne le nie pas. «Mais à partir du moment où le principal intéressé (Jacques G.) n'a pas pu en prendre connaissance, ce décret est nul et non avenu. C'est en tout cas ce que m'ont soutenu quelques spécialistes du droit canonique (législation qui réglemente la vie de l'Église).» Jacques G. est en effet décédé le 5 février.
«En plus, il n'est désormais plus là pour se défendre des différentes accusations. J'ai également tenu compte de cela pour la cérémonie de ses funérailles», continue Jean-Pol Crepin.
À voir et entendre les différentes réactions suite à cette messe de funérailles, l’opération d’apaisement et de pacification que le prêtre hesbignon dit avoir voulu mener n’a finalement pas été une mission totalement accomplie.