«Namur est aussi fort que Braine»
Namur, 2e au classement, accueille Braine, leader du championnat. Le président Davreux dresse le bilan de son équipe fanion. Namur - Braine : Samedi, 20 h 30
Publié le 25-01-2020 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/44DNGA6F6ZA7HI2TBWGUU2JDOY.jpg)
Match au sommet pour les Namuroises, qui accueillent ce samedi le leader brainois. Un duel qui a lieu juste avant la trêve internationale. L’occasion de faire le point avec Jean-François Davreux, le président du Basket Namur Capital.
Jean-François Davreux, que pensez-vous du bilan actuel de l’équipe, deuxième au classement?
C’est un bilan conforme aux ambitions que nous avions fixées en début de saison. Le travail accompli jusqu’à présent est ni mieux, ni moins bien par rapport à ce qu’on attendait du groupe. Je suis donc satisfait.
Namur a quatre revers pour le moment. Y avait-il des défaites évitables?
Au match aller contre Braine, nous n’avons pas été ridicules, en perdant de neuf points. Par contre, contre SKW, on gagne de vingt points à l’aller et on se fait avoir par des étudiantes au retour. Ce n’est pas permis. Les deux défaites contre Boom sont impardonnables. Mais c’est une question de mentalité. On ne peut pas se permettre de perdre contre ce genre d’équipes avec nos joueuses professionnelles. Même si je préfère que ça arrive maintenant, plutôt que lors des play-off.
Le match retour contre Braine sera un bon test pour voir où se situe l’équipe…
Oui, en effet. Il faut déjà qu’on encre dans les mentalités qu’on est aussi fort que Braine. Certes, les Brainoises ont plus de talents que nous. Mais nous devons compenser cela par notre jeu collectif. Certains disent que Braine va être cuit physiquement parce qu’elles ont joué en semaine en EuroLigue. Mais justement, on doit être vigilants car elles ont acquis un certain rythme de jeu.
Que pensez-vous de la nouvelle recrue, Klaudia Perisa?
C’est un bon transfert. Elle a un style de jeu qui nous manquait dans l’équipe. Elle sait pénétrer dans la raquette, tout comme shooter à distance. Elle pourra apporter quelque chose au groupe face à Braine. Mais attention, ce n’est pas une joueuse qui peut prendre le match à son compte. Elle doit s’intégrer à l’équipe et au collectif.
Restera-t-elle plus longtemps qu’une demi-saison à Namur?
Elle n’a fait que deux matches. C’est un peu tôt pour annoncer quoique ce soit. Rien n’a encore été décidé.
Et vous, vous voyez-vous encore à la tête de Namur dans les années à venir?
Être président du Basket Namur Capital est une fonction énergivore et bénévole. Je ne suis pas certain qu’il y ait plusieurs candidats pour reprendre le club. À l’heure actuelle, je vois au jour le jour. Je n’ai pas défini de plan à long terme.