Un protocole d’accord chez Lhoist
Syndicats et direction sont tombéssur un accord concernant les conditions de départ des travailleurs de Lhoist. Ces derniers donneront leur avis lundi.
Publié le 10-01-2020 à 06h00
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En septembre dernier, la direction de Lhoist décidait de redynamiser l’entreprise de production de chaux. Un besoin qui avait pour conséquence le lancement d’un plan Renault: 117 emplois étaient, à l’époque, menacés. Après plusieurs négociations, les syndicats ont pu réduire ce chiffre à 101. Onze emplois sont aujourd’hui concernés à Jemelle (Rochefort) et 34 à Marche-les-Dames (Namur).
Des licenciements secs?
Jeudi, les syndicats ont annoncé avoir trouvé un protocole d'accord pour le plan social. «Ce mardi 07 janvier, après un conseil d'entreprise marathon de 16h, les conclusions de cette réunion ont été d'obtenir un protocole d'accord à présenter aux travailleurs», indiquait un communiqué de presse. Celui-ci a été présenté mercredi en assemblée générale à l'ensemble du personnel. Cet accord se décompose comme suit:
- Les départs en pension prévus seront repris dans les 100 pertes d’emplois, ceux-ci partiront avec une légère prime.
- Les CDD qui devaient avoir un CDI partiront avec une prime, y compris les CDD déjà partis depuis le 12 septembre.
- Les départs en RCC (ancienne prépension) dès 58 ans seront privilégiés et imposés où les fonctions seront supprimées. Pour ces personnes, des conditions financières ont été prévues afin qu’ils ne perdent pas trop par rapport aux revenus.
Le personnel se prononcera lundi par vote à bulletin secret concernant ce protocole. En revanche, les syndicats expliquent qu'il n'est pas impossible de devoir procéder à des licenciements forcés. Dans ce cas, «les partenaires sociaux se remettront autour de la table afin de déterminer les conditions de licenciement.» Le lendemain aura lieu un conseil d'entreprise entre les syndicats et la direction.