Longues distances et universalité du pré carré

Auteur fidèle en collaborations, Vincent Zabus ne quitte jamais l’Italien (vivant en Australie) Thomas Campi. «Il est humain, il parvient à faire exister le silence, il sait comment faire résonner le violon.

A.S.

» Leur prochain album, L’Éveil (80 pages, aux Éditions Delcourt), se passe à Bruxelles, il y a deux ans, au moment de l’élection de Donald Trump. «C’est l’histoire d’un jeune homme hypocondriaque, en total repli sur lui-même. Un jour, il sort de chez lui et une branche tombe presque sur lui. Il lève la tête et voit que cet arbre est comme mordu. Bien sûr, nous ne sommes pas dans un Spielberg, notre héros va se demander qui a bien pu faire ça. Il sera guidé vers un street artist très engagé et ouvert sur le monde. Pour cette histoire, je me suis inspiré de l’aventure d’amis, des heureux allumés, qui ont tenu une quincaillerie culturelle éphémère à Bruxelles. Une expérience très intéressante, celle de changer le monde à son niveau. Avec de la résilience, une ouverture sur le monde. » Un thème cher au Namurois qui prépare, toujours avec Thomas Campi, un polar dans les années 50.

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