Dans la maison sur la falaise, avec Denis Bodart
Adulé par beaucoup de ses pairs (jusqu’en Amérique), Denis Bodart, le dessinateur éghezéen, prépare son grand retour, boosté par Vincent Zabus.
Publié le 28-08-2019 à 06h00
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«En nous côtoyant ici, à l’Atelier des Abattoirs de Bomel, nous avons souvent réinventé le monde et parlé BD. Nous avons commencé à faire une histoire courte pour Spirou… trop courte. Nous avons été plus ambitieux, Denis a réalisé 32 planches, sans trop de pression. Puis il est parti retravailler une semaine et est revenu avec un redécoupage en 44 planches, remis en scènes. Avec de nouvelles idées. Il pose des questions que jamais aucun dessinateur ne m’avait posées auparavant. S’il ne croit pas à son histoire, il est incapable de la dessiner. Je découvre à quel point la mise en scène raconte le sujet. Ce n’est pas tout de dire qu’une scène est émouvante, tant que Denis n’en aura pas fait assez, il ne lâchera rien. Rien n’est fait gratuitement. Il dessine vite mais il… redessine. »