Trois jours d’amour et de Solidarités
Festives, engagées, familiales, les Solidarités reviennent à la citadelle et s’étaleront cette fois sur trois jours: les 23, 24 et 25 août.
Publié le 07-06-2019 à 06h00
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Depuis leur création en 2013, Les Solidarités sont devenues un des événements incontournables de l'été dans la capitale wallonne. Pour sa 7e édition, le festival accueillera une cinquantaine de chanteurs et de chanteuses (la parité revêt une importance particulière pour les organisateurs) de tous styles, comme Pascal Obispo, Axelle Red, Kendji Girac, Angèle, Clara Luciani, Aya Nakamura, Camélia Jordana, Charlie Winston, Chicos Y Mendez, L'Impératrice, Claire Laffut ou encore Winter Woods. «Il y aura une vingtaine d'artistes peu connus qui méritent pourtant de l'être et qui seront peut-être les grandes stars de demain, relève Martin Wauthy, le directeur. C'est notre plaisir de les inviter et notre engagement aussi. J'ai un coup de cœur pour Tanaë, jeune liégeoise qui vient de sortir son premier album, et le rappeur slameur R.Can, très connu dans le sud de la France. Il a une personnalité extraordinaire. Le public va prendre une claque et une très belle claque!»
D’autres dimensions
Comme aime le rappeler le directeur, la musique ne représente qu'une partie de l'événement. Celui-ci propose également une Cité des enfants de près de 4 000 mètres carrés avec notamment des artistes de rue, des attractions et des activités (manèges, rodéo licorne, mur d'escalade, grande roue, grimages, etc.), une pièce de théâtre et six concerts jeune public. Le tout étant totalement gratuit pour les moins de 12 ans.
Les Solidarités, c'est aussi Le Maquis, un poumon vert en amont de l'Esplanade «qui permet de se poser et de se reposer» et son adjacent Urban Village qui permettra d'appréhender toute la diversité des cultures urbaines en s'initiant notamment au skateboard, au breakdance, aux graffitis, au street art ainsi qu'au hip-hop. «Le hip-hop n'est pas qu'un genre musical. C'est aussi une culture, un état d'esprit, indique Martin Wauthy. On est face à une génération qui a des choses à dire. C'est important de l'écouter et de montrer au public tous les aspects de cette culture.» Les meilleurs skateurs investiront la rampe et des artistes belges et internationaux s'affronteront pour une battle de breakdance.
Le festival ne s'arrête pas en si bon chemin puisqu'il rassemblera aussi un Village des associations. «Il y en aura une cinquantaine avec des acteurs de terrain qui animeront tous ces stands. Ces associations sont des machines à rencontres et à découvertes», signale Martin Wauthy. Parce que la sensibilisation et la pédagogie font aussi partie des missions que se sont fixées les organisateurs.
Last but not least, l'Agora sera un espace d'échanges citoyens avec des débats le vendredi dès 14h ayant pour fil rouge les luttes sociales et climatiques et, le samedi, un débat consacré aux influenceurs et leaders d'opinion. Une exposition baptisée Le Bout du tunnel, dans le tunnel passant sous les gradins du stade, en interpellera plus d'un sur les migrants climatiques.
La présentation en vidéo :