Une action symbolique
Chaque citoyen qui enfile un gilet jaune a son histoire. Pour Yvan, de la région de Mons, tout a débuté trois jours après le début du mouvement en Belgique.
Publié le 24-12-2018 à 06h00
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«Je suis un peu comme tout le monde, explique-t-il. J’ai des difficultés financières. Je suis là pour toutes ces personnes qui sont dans le même cas mais aussi pour mon gamin. Le but, c’est de faire entendre aux politiques la voix de la raison.» Se rassembler au Saint-Gilles un samedi alors que les principaux intéressés sont chez eux: une bonne chose? «C’est une démarche avant tout symbolique, souligne Yvan. Vous savez, on est allé deux fois bloquer les Finances, à Mons, alors que la majorité des employés fait du télétravail. Mais c’est important d’être présent et de se faire entendre au moment des fêtes. »
Loin des heurts violents de certains blocages, Namur a marqué de manière pacifique ce samedi placé sous le signe des gilets jaunes mais aussi des courses de Noël. Une possibilité qui n’est plus offerte à tout le monde.