C’est la rentrée des classes pour les parlementaires wallons à Namur: qui a relevé le défi du vélo ?
Ce mercredi, c’était la rentrée parlementaire pour les députés wallons. Et semaine de la mobilité oblige, c’est à vélo que les députés ont fait leur entrée.
Publié le 20-09-2017 à 15h39
Ce mercredi, c’est à vélo que les députés wallons ont fait leur rentrée parlementaire: semaine de la mobilité oblige. L’initiative venait du minister de la Mobilité, Carlo Di Antonio (cdH).
Si bien sûr, on ne s’attendait pas à voir tous les élus régionaux débouler à vélo comme la chanson d’Yves Montand, on se disait que l’image pouvait être insolite d’autant qu’une manifestation de la CGSP était en cours dans les rues de la capitale wallonne. Cette dernière devait se terminer à 13h au Grognon soit à deux pas du parlement.
Bref l’occasion était belle pour les manifestants de clamer haut et fort leur indignation. Mais étonnamment, la manifestation s’est terminée bien plus tôt que prévu et il n’y avait que des journalistes pour accueillir les quelques députés wallons qui s’étaient prêtés au jeu du deux-roues.
Alors qui a osé relever le pari de la mobilité douce ? Et bien le premier à pointer le bout de son nez au parlement ce fut Philippe Courard...à pied.
«Je veux être franc, je ne viens jamais en vélo et donc je ne vais pas venir en vélo parce que c’est la semaine de la mobilité. Il ne faut pas tricher avec les gens.»
On ne sait pas, s’il y avait une quelconque rancœur dans ses propos mais une chose est certaine: le ton était donné, on ne verra ni de député du PS, ni du PTB à vélo. La proposition de Carlo Di Antonio allait-elle pour autant pédaler dans la choucroute ? Et bien non, car quelques minutes plus tard, on a vu arriver deux groupes de cyclistes.
Un parking vélo à revoir
En tête, Carlo Di Antonio (cdH), gilet jaune et casque réglementaire. Le rendez-vous avait été donné à la gare de Namur et c’est ensemble qu’ils affrontaient le centre-ville namurois et ses travaux. Outre les membres du GRACQ qui escortaient le convoi, on a reconnu Véronique Salvi (cdH) , Marie-Dominique Simonet (cdH) et Charles Gardier ( MR) qui faisait sa première rentrée parlementaire. Mais aussi Matthieu Daele pour Ecolo.
Si Véronique Salvi ne viendrait pas tous les mercredis à vélo, cette petite balade récréative lui aura permis de retrouver les joies du deux roues et de prendre conscience des dangers de la route pour les cyclistes.
Marie-Dominique Simonet a, elle, découvert, que l’on pouvait louer des vélos à la gare et elle tenterait bien l’expérience à l’avenir. Bref tous ont été bon public, en reconnaissant que l’initiative était «sympa» mais tous aussi ont avoué que venant de Charleroi, Liège ou même de Dour c’était plutôt compliqué à réaliser.
Ce qui tombe plutôt bien car si demain les 75 députés décidaient de troquer leur voiture contre un vélo, un gros problème se poserait: le parking vélo ne disposant que de quelques places.