Les larmes de joie de Joachim Gérard
Bien que battu en demi-finale du Belgian Open, Joachim Gérard était ravi de la qualité de son tennis. Reste à récupérer puissance et physique.
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- Publié le 31-07-2017 à 06h00
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La main sur le cœur, Joachim Gérard a longtemps salué ses supporters samedi après-midi à Géronsart. Il vient pourtant de se prendre du 6/1 6/2 contre Nicolas Peifer, le n° 6 mondial, mais les larmes qui coulent sur son visage ne sont pas des larmes de rage ou de tristesse mais bien des larmes de joie. «Je suis heureux d'avoir autant de gens qui me suivent, qui m'entourent et qui m'apprécient, explique le Brabançon. Je suis aussi heureux d'être de retour sur le terrain et de constater que mon toucher, ma technique et l'envie sont toujours là.»
Après son opération à l'épaule il y a deux mois et demi, on sait que Joachim Gérard ne reviendra pas du jour au lendemain au sommet de sa forme. N° 2 mondial au moment de décrocher, il a perdu des points et des places dans la hiérarchie mondiale. Le voilà maintenant n° 5 et s'il avoue «manquer de puissance, de rythme et de physique», ce n'est que logique. «J'étais en transe à la fin du premier set, ce qui n'est pas dans mes habitudes. J'ai bien repris les entraînements au niveau du tennis, mais le reste doit encore suivre. Maintenant, le plus important est que je reste à un bon niveau et je trouve même que j'ai gagné en assiduité dans le travail.»
Quant à sa blessure à l'épaule, «je ressens encore une légère gêne mais elle disparaît après l'échauffement.»
Joachim Gérard est bien de retour. «Je dirais que mon retour est amorcé mais il faut être patient et ne pas brusquer les étapes.»
Cette semaine, il prendra part au British Open avant de bénéficier de trois semaines d’entraînements qui seront les bienvenus en prévision de l’US Open qui débutera dans un bon mois.
Quatrième sacre pour Fernandez
Après deux premiers tours passés facilement, Joachim Gérard est donc tombé sur plus fort que lui en demi-finale. «Peifer a joué un tout bon match. Il n'a rien raté», analyse Marc Grandjean, l'entraîneur de Joachim. «Il a joué son jeu, sans faire de choses extraordinaires, remarquait quant à lui Joachim. Mon manque de puissance lui a permis de tenter certaines choses mais il ne m'aura pas manqué grand chose sur certains jeux.»
Ce n'est donc toujours pas cette année que Joachim Gérard remportera «son» Belgian Open, une épreuve dont il a été battu à quatre reprises en finale.
Cette année, c'est l'Argentin Gustavo Fernandez, tenant du titre et déjà vainqueur en 2013, 2014 et 2016 qui l'a emporté en battant Nicolas Peifer, lauréat en 2015, sur un double 7/5 au terme d'une très belle finale.