Those Fucking Bells : hier soir, à Namur, le Belvédère est devenu irlandais
À Namur, c’est un Belvédère plein à craquer qui a accueilli, ce vendredi soir, Those Fucking Bells. Effluves de Guinness, réminiscences des Pogues, ambiance festive en diable, le band célébrait la sortie de son premier album «Friendly Bastards». Une réussite.
Publié le 05-03-2016 à 08h04
Sur scène, les musiciens suent à grosses gouttes, cela fait déjà une bonne heure qu’ils sont au turbin. Violon, banjo, basse, batterie, guitare, accordéon s’expriment avec une belle frénésie, de celle qui vous érige la fête en philosophie de vie.
Ceux qui sont là, devant le public, enchaînent les morceaux de leur tout premier album. Les spectateurs accrochent, instantanément. La qualité et l’efficacité des compositions y sont pour quelque chose. Mais la qualité des musiciens aussi.
Deux concerts en un
Dans ce groupe, on retrouve plusieurs visages connus. Au chant, l’imposant Yves Dulieu, répandant la bonne humeur comme ils éclusent les chopes; à l’accordéon, Pierre-Yves Berhin, ancien de Camping Sauvach’; au banjo, Laurent Eeckhout; au vilon, Juliette Moons; à la basse, Philippe Jonckers; aux percussions bodhran, Vincent Joris; à la batterie, Benjamin Moons; à la guitare, Renaud Sana. Oui, c’est une belle bande réunie sur scène. Et on a du plaisir à la voir autant qu’à l’écouter.
N’oublions pas la générosité du groupe. Dans un Belvédère transformé en Sauna irlandais, il ne compte pas. il donne, il donne. À un point tel que, lorsqu ‘ils ont présenté les morceaux de leur premier album, les membres de Those Fucking Bell enchaîne, en rappel, un deuxième concert farcis de classiques, tirés notamment du répertoire des Pogues.
Belle soirée, belle ambiance. Pour certains, le week-end a commencé sur les chapeaux de roues. La preuve avec Violetta qui a clôturé le premier concert, bonus track de l'album présenté hier....
par lavenir