Plus ouvert qu’en championnat ?
Ce jeudi, Monceauet Namur se retrouventà nouveau sur le terrain du premier nommé, cette fois en quart de finale de la Coupe de Belgique. Monceau - Namur : Ce soir - 20h30
Publié le 21-01-2016 à 05h00
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Il y a dix jours, Monceau avait encaissé une véritable correction face à Namur, vainqueur à la salle Ballens sur la marque sans appel de 50 à 88.
«Ce match de championnat, il faut l'oublier et repartir à zéro, pour avoir le couteau entre les dents et être prêts à livrer une partition solide, réclame le coach mosan Sébastien Dufour. En Coupe, dans un match à élimination directe, tout peut arriver. Ce ne serait pas la première fois, j'en sais quelque chose, qu'une équipe favorite sur le papier se fait éliminer par un adversaire évoluant sans se poser de questions, avec beaucoup de cœur et d'intensité, ce dont Monceau est largement pourvu.»
Dufour reconnaît que son groupe aborde ce duel dans un contexte plutôt favorable. «L'équipe tourne bien et nous sommes au complet. Maja Miljkjovic a apporté de bonnes minutes contre Ostende. Mais encore une fois, le contexte et une opposition plus relevée, ce jeudi, imposent d'afficher un maximum de concentration et d'application afin de profiter, sans faire injure à l'adversaire, d'un roster plus fourni et disposant, à la base, de plus de talent.»
Le succès moncellois face à Wavre-Sainte-Catherine a interpellé Dufour par son écart, «un peu sévère par rapport à la valeur réelle des deux équipes. Cela n'a pas été un gros match. Déforcées, les Malinoises n'ont pas su s'adapter aux choix tactiques de Monceau. Elles ont buté contre la zone. Leur pourcentage de réussite a été exécrable. Les Sambriennes font la différence par l'énorme envie dont elles sont capables. Il n'en reste pas moins qu'elles ne marquent que cinquante points. Elles aussi ont eu un déchet élevé.»
Vincent Bouffioux le reconnaît tout de go en rappelant que «Namur est autrement plus costaud que Wavre-Sainte-Catherine. Lundi, j'ai pu me rendre compte que les filles étaient toujours sur leur petit nuage. Une tout autre tâche nous attend en Coupe. Il faut revenir sur terre. Sortir un match ressemblant à celui contre WSK est un préalable qui ne suffira pas si l'adversaire débarque en pleine possession de ses moyens. Cela ne doit pas nous empêcher de conserver la même dynamique, pour tenter de corriger ce qui n'a pas été dimanche dernier, pour essayer de nous améliorer.»
Il est vrai que la présente semaine n’a rien d’ordinaire. Après Namur, il y aura le déplacement à Braine. Bouffioux regarde au-delà.