Le ballon rond et la retraite d’un « monument »
Le volley-ball tient une place prépondérante dans la vie de Nicolas Boussifet, dont l’épouse, Céline Goffinet (ex-Malonne et Yvoir), joue d’ailleurs la tête de la P1 dames, sous les couleurs du club namurois.
Publié le 31-12-2015 à 05h00
Mais le Vedrinois de 35 ans, qui a aussi tâté du mini-foot au temps de sa jeunesse yvoirienne, avec le club du Maka, s'intéresse aussi à d'autres disciplines, via ses enfants. «Noa (10 ans) pratique le tennis à Yvoir, alors que Titouan (5 ans) a opté pour le foot, à Arquet. Il me reste donc le petit dernier, Timo (2 ans), pour espérer en placer un au volley (rires)», raconte ce papa comblé, qui voue aussi une réelle passion pour le ballon rond, comme supporter des Rouches. «Mais bon, on ne va pas trop parler des résultats du Standard pour le moment», rigole celui qui fréquente parfois les tribunes de Sclessin. «Je suis évidemment aussi de près les performances des Diables rouges, sur la route de l'Euro 2016.»
Mais l'événement sportif 2015 qu'il tient à épingler, c'est la retraite d'un «monument» du sport belge. «Je retiens en effet surtout la fin de carrière de Jean-Michel Saive. Pas que je sois particulièrement passionné de tennis de table. Mais je suis admiratif devant le travail, avec des gestes sûrement répétés des milliers de fois, qu'il a dû consentir pour arriver à ce niveau. Et puis, quel palmarès! C'est vraiment un exemple pour tous les sportifs, à tous les niveaux.»
Un «écho» professionnel
Dans l'actualité de l'année écoulée, il est par contre un «événement» que personne n'aurait voulu vivre et qu'aucun n'oubliera de sitôt: les attentats de Paris. «Et, vu mon boulot d'inspecteur principal à la police de Namur, je le vis peut-être différemment encore, signale Nicolas. Le comportement de ces islamistes, qui pourrissent la vie de tous, ne peut que retenir notre attention. Surtout, pour moi, au niveau professionnel, avec toutes les mesures de sécurité à appliquer qui en ont découlé.»