Un lieu à lire dans un ensemble
C’est l’architecte Thierry Lanotte, chargé du projet de rénovation et de la coordination de ses acteurs, qui le fait remarquer: le TreM.a
Publié le 26-08-2014 à 06h00
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ne peut être envisagé isolément, sans considérer son encadrement urbain. L’architecte namurois le confesse d’ailleurs: «la mission de la province ne nous n’y obligeait pas, mais nous avons réfléchi à un projet global pour le musée. » Thierry Lanotte utilise fort judicieusement le terme de «séquence»: pourquoi, dit l’expert, ne pas envisager une continuité sur un axe transversal à la rue de Fer, «cette voirie si sauvage», partant de l’église Saint-Joseph, passant par la cour intérieur de l’hôtel de Gaiffier d’Hestroy, le musée lui, même, son jardin, puis le piétonnier de l’impasse des Capucins, ce qui ferait aboutir à la bibliothèque communale?
À l 'instar de l'îlot dit des Bateliers (pôle faisant converger le futur musée archéologique, le musée Rops et la Maison de la Poésie), ce serait ici un autre vortex de culture qui serait créé. Et qui supposerait la transformation de l'église de lieu cultuel en site culturel. Voilà qui implique un dialogue entre la Ville, la fabrique d'église, toujours propriétaire des lieux, et la province. «Nous avons ces espaces de dialogue, indique le député président Jean-Marc Van Espen. Ce projet est déjà venu aux ordres du jour. Mais rien n'est confirmé.»
Thierry Lanotte rappelle néanmoins que ce nouveau pôle, s'il doit se concrétiser, ne pourrait être envisagé qu'avec un autre aménagement urbain. «Nous sommes ici le long d'une rue de Fer où le choix a été celui d'une double voie de circulation. Les visiteurs sont frôlés par les véhicules (les bus en l'occurrence, la voie longeant l'hôtel étant un site propre TEC), ce qui n'est ni agréable ni sécurisant. » L'idée chuchotée? Une neutralisation de cette bande, remplacée par un trottoir plus large permettant de prendre du recul devant la façade du musée, et une traversée piétonne conviviale.