Un havre de quiétude au centre d’activités
Cela s’appelle un groseillier à Maquereau. Surprenant mais à cet endroit, cela l’est moins. À Naninne, un des trois endroits où l’on distribuait des jeunes plants, ces derniers se conjuguaient avec un cadre aquatique. Endroit surprenant que celui de cet étang Sous-la-Ville.
Publié le 26-11-2012 à 07h00
Lové au milieu de la zone d’activité, il n’est connu que des initiés. Accessible depuis le fond d’une impasse, il faut deviner qu’un passage se dessine entre les clôtures. Un étroit sentier sur quelques dizaines de mètres et vous découvrez ce plan d’eau d’un hectare.
Comme l'explique Guy Renard, président de la Fédération halieutique de la Haute Meuse namuroise: «Nous gérons l'endroit avec la Ville de Namur et plus particulièrement son échevin, Alain Detry, qui a eu la volonté de réaménager ce très bel endroit. C'est une ancienne carrière de terre glaise. À certains endroits, il atteint 10m de profondeur.»
Si la Ville se charge de l'entretien de l'espace, la fédération rempoissonne, entre autres, l'étang. Des truites, des brochets, du gardon, des perches: on y trouve un peu de tout. Mais à terme, Guy Renard ne désespère pas l'auto-rempoissonement comme cela se fait déjà aux lacs de l'Eau d'Heure. «Et ce, grâce aux radeaux végétalisés. Les plantes développent des racines qui descendent dans l'eau. Là, les poissons vont y pondre mais également, les plus petits peuvent aller s'y réfugier pour se protéger des prédateurs comme les brochets, par exemple.» Une technique qui est testée également en Meuse, comme à Waulsort ou à Taillefer.
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