Le CP à la recherche de « Vladi »
Qui a frappé l’arbitre M. Ronveaux dans les jambes ?Au CAPS, on parle d’un certain «Vladi». La mission du CP se complique.
Publié le 16-11-2012 à 07h00
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Forfait pour le reste de la saison, le club du CAPS continue malgré tout à défrayer la chronique. De nombreuses zones d’ombre planent en effet toujours sur son dernier match, joué le 13 octobre sur le terrain de Fernelmont. Le CP a tenté de les éclaircir hier, en vain.
Il y a quinze jours, Roger Davin et son comité avaient notamment entendu Mathias Esclavon, que l’arbitre M. Ronveaux désignait comme un de ses agresseurs. Il l’avait attrapé par la gorge et jeté au sol. Des faits très graves et punis en conséquence puisque l’entraîneur du CAPS était ressorti de Cognelée radié à vie de la Fédération.
Mais dans son rapport, l'arbitre indiquait qu'une deuxième personne lui avait ensuite shooté dans les jambes alors qu'il venait à peine de se relever. Sur base de plusieurs témoignages, le nom de Nexmedin Sinanovski ressortait. Raison pour laquelle le CP le convoquait hier. Très vite, le joueur de CAPS était mis hors cause, l'arbitre, le membre de la CPA appelé comme témoin et le délégué de Fernelmont ne reconnaissant pas Sinanovski comme l'auteur des coups. « Je suis certain que ce n'est pas lui, précisait M. Ronveaux. Ce joueur était sur le banc comme réserviste et je lui ai donné une carte jaune pour rouspétance. Celui qui m'a shooté dans les jambes venait du public». Le président Davin s'adressait alors au joueur du CAPS en lui demandant s'il en savait plus. «Tout le monde dit que c'est Vladi, l'entraîneur des réserves, répondait Sinanovski. Mais je ne connais pas son nom de famille». Pas plus que le CP qui va investiguer pour tenter de retrouver la trace de ce mystérieux personnage. Quant au délégué de Fernelmont, il espère tirer un trait définitif sur cette affaire qui lui a valu plusieurs menaces anonymes par téléphone.
« Il m’a montré ses parties »
À la lecture du rapport, le Rhisnois Thomas Deremince (3A) risquait gros, l'arbitre décrivant qu'après une action qui lui semblait fautive, le joueur, tout en manifestant son mécontentement, l'avait touché sans avoir tenté de l'éviter. «Les faits sont juste sauf que mon contact avec l'arbitre n'est pas du tout intentionnel, se défendait le milieu de terrain. Déséquilibré après un croche-pied, j'ai essayé de me récupérer et j'ai frôlé l'épaule de l'arbitre». Deremince s'en sortait finalement avec un dimanche de suspension.
Le gardien de Lustin B, Christophe Antoine, aurait également pu regretter de ne pas se présenter au CP. L'arbitre indiquait qu'à la fin du match, après son exclusion, le Lustinois était venu lui montrer une partie de... ses parties génitales. «J'ai simplement voulu lui montrer ma blessure sur le haut de la cuisse pour lui prouver que c'est l'attaquant d'Anhée, venu les deux pieds en avant, qui méritait la rouge. Je n'ai pas montré mes parties. Je ne suis jamais venu au CP. Je ne vais pas m'y mettre à 39 ans». Visiblement de bonne foi, il écopait de deux journées de suspension, tout comme l'attaquant de Gembloux (2A) Laurent Rezette pour un tacle tardif.
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