Emines: les chevaliers veulent retrouver la flamme
A Emines, les chevaliers vont rallumer la flamme du dragon Fashoom et du grand feu. Rendez-vous le week-end des 5 et 6 février.
- Publié le 23-01-2022 à 17h54
Même Georges VII, le "Roi fou", a retrouvé son rire et son humeur sarcastique. Le petit royaume d’Emines, plongé dans une léthargie pandémique depuis près de deux ans, compte en effet retrouver la vie pour son week-end le plus chaud de l’année.
Les chevaliers sont en effet bien décidés à organiser leur carnaval du dragon, le week-end du 5et 6février. "Nous avons changé notre programme et notre organisation pour que ce soit possible", insiste Jean-François Marlière, rappelant ainsi au passage que les chevaliers ne sont pas non plus des têtes brûlées. D'autres carnavals et non des moindres, comme celui des ours à Andenne, ont en effet renoncé. Mais les Bruyérois veulent y croire et se sont donné toutes les chances d'y parvenir.
"Cela nous a d'ailleurs amenés à créer une grande nouveauté pour la journée du samedi dédiée aux enfants", poursuit Thibaut Marchal. "Habituellement, toutes les activités sont organisées dans la salle. Mais là, on sera plutôt partis sur un Cluedo géant à travers le village."
En famille, avec des amis, les participants se lanceront dans une grande enquête. Il y a quelques jours, l'impressionnant dragon Flashoom, qui trônait sur le rond-point à l'entrée d'Emines, a été kidnappé en pleine nuit. "Cela a créé la sensation. Même en classe, les enfants en parlent", s'inquiète Thibaut Marchal, l'œil rieur malgré tout. "Sur notre page Facebook (Les Chevaliers d'Emines), les principaux suspects vont s'exprimer les prochains jours. Mais ce sera sur le terrain, en partant à la rencontre du sorcier, d'un alchimiste et de plein d'autres personnages qu'on pourra trouver les indices, résoudre l'énigme et ainsi libérer notre dragon Fashoom. Du moins, on l'espère", glisse l'Eminois.
Le dimanche, il n'y aura pas de cortège carnavalesque dans les rues du village. "Cela rassemble d'habitude entre mille et deux mille personnes, cela n'aurait pas été raisonnable de le maintenir", estime Jean-François Marlière. "Par contre, on tient à notre grand feu! On est en plein air, il y a de l'espace au milieu de la prairie, il sera donc accessible à tous, dimanche en fin de journée. Mais pour ceux qui voudront prendre un verre, il faudra traverser la rue et se retrouver dans la petite cour. Pour accéder à l'espace bar, il y aura des contrôles du CST." C'est le prix à payer pour ramener le feu au cœur du village.