Nafissatou Thiam: les records, une affaire de famille
Danièle Denisty a transmis sa passion pour les épreuves multiples à sa fille, Nafissatou Thiam. «Mais elle ne s’est pas limitée à l’athlétisme, explique sa maman.
Publié le 03-01-2018 à 06h56
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«Nafi est curieuse de nature, raconte Danièle Denisty. Elle veut toucher à tout. C'est également le cas pour ses études où elle a longtemps hésité avant de se lancer dans les sciences géographiques. Celles-ci lui permettront d'ailleurs de faire un métier assez varié même si elle n'a encore aucune idée de son avenir après sa carrière. Quant au sport, elle a également pratiqué du basket et de la voile avant de se concentrer sur les épreuves multiples que j'affectionne depuis toujours.»Le sport est donc une véritable valeur au sein de la famille. Aujourd'hui encore, à 51 ans, Danièle Denisty participe à divers championnats même si elle est souvent freinée par les blessures. C'est une athlète reconnue chez les vétérans(NDLR: à partir de 35 ans) femmes. «Plus jeune, j'ai été obligée de mettre ma carrière d'athlétisme entre parenthèses car le club de Wavre RACW a cessé ses activités et je ne pouvais me rendre à vélo dans un autre club. J'ai donc poursuivi le basket avant de reprendre l'athlétisme à 36 ans avec Nafi et son petit frère, Ibrahima.»
Dans cette catégorie, elle détient d'ailleurs 12 records de Belgique! «J'ai été championne du monde en épreuves multiples chez les vétérans. Ensuite, il s'agit de records pour le pentathlon (35, 40 et 45 ans) ou encore pour l'heptathlon et le décathlon.» Après sa carrière chez les «jeunes», Nafi pourrait donc avoir un autre objectif, faire encore mieux que sa maman. «On verra, plaisante Danièle Denisty. Je pense qu'elle a été influencée par ma force de caractère aux entraînements. Comme moi, elle trouvait normal de prendre le train pour s'entraîner, pour participer à des compétitions. Une des clés de la réussite, c'est de respecter les jours et horaires d'entraînement, qu'importe la météo. Le vrai sacrifice pour elle dans sa jeunesse, c'était de renoncer aux occupations de son âge pour s'entraîner.»