Havelange, Ohey, Ciney et Hamois: plats traiteurs dans quatre distributeurs
Cela fait deux ans qu’"Envie du jour" existe. Aujourd’hui, le couple de traiteur franchit une autre étape en élargissant son offre de services pour combler les estomacs 24 h/24.
- Publié le 10-04-2023 à 18h00
- Mis à jour le 10-04-2023 à 18h02
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Quatre distributeurs de plats traiteurs installés en moins de six mois à Havelange, Ohey, Ciney et Hamois. Une façon de toucher un autre public pour les traiteurs havelangeois Sally Laurent et Julien Petit. La première machine, en face de leur atelier, situé au 11A de l’avenue de Criel, a été installée en octobre dernier. "On a toujours fait des livraisons [les mardis et jeudis entre 9h et 12 h] et proposé des plats traiteurs via notre comptoir dans l’atelier. Mais on s’est rendu compte qu’on visait un petit public, avec nos horaires boutique c’était les heures creuses parce que les gens travaillent. On a commencé avec un distributeur et les retours sont positifs. À terme, on aimerait atteindre le double de ce qu’on a pour l’instant", explique Sally.
Bien que l’investissement soit conséquent, le prix “d’une bonne voiture” par machine, le couple a modifié ses prix récemment pour parvenir à dix euros environ par plat, préférant produire davantage et limiter la marge par produit. Bref, rester accessible au tout public. "On a pris le problème dans l’autre sens. Plutôt que d’avoir moins de machine et des plats plus chers avec des marges plus grandes. Les difficultés financières sont une réalité pour tout le monde. Il faut que les gens continuent de se faire plaisir."
Soupes, bolos et boulettes en bocaux
Scampis au rhum, tortellinis aux épinards, poke bowl. Tout est fait maison. Jusqu’à la panure de l’escalope milanaise. Le menu change toutes les semaines. Mais restent les indémodables boulettes chasseurs ou tomates, soupes, sauce bolo, stérilisés et mis en bocaux. Méthode qui permet de prolonger la date limite de consommation (DLC). Pas de gaz injecté, et la durée de préservation peut aller jusqu’à deux ans ! "On a testé énormément. Certaines choses ne se stérilisent pas. On a nos recettes et ça marche super-bien. Si les plats traiteurs partent plus vite que prévu, ça permet d’avoir toujours un produit à proposer ", partage encore la gérante. Un système de caution avait été pensé au départ, mais n’a pas fait long feu en raison de l’état de retour des récipients. Le moindre petit éclat dans le verre, même invisible à l’œil nu, et c’est l’explosion à la stérilisation. Adieu la production.
Tant que possible, le produit local est favorisé. Mais de là à collaborer avec des petits producteurs locaux, on n’y est pas encore, au vu des quantités nécessaires pour fournir, à rythme soutenu, les quatre distributeurs et les plats en livraison. Passer un jour au tout distributeur ? Ils n’y pensent pas ! "C’est utopique de n’utiliser que ça, on perd le contact avec les gens. C’est une branche de notre activité mais ça ne prendra pas le dessus sur le reste. L’année passée, on avait fait un bar à tapas éphémère. Ça nous plaît ce genre de service direct.", appuie Sally. Une question d’équilibre donc.
D’ailleurs, ils l’annoncent en avant-première, le bar à tapas fera son grand retour dans moins d’un mois à l’atelier. Et pourrait bien devenir de moins en moins éphémère.