La cabane aux poneys à Hastière doit quitter ses installations: "Nous avons deux mois pour partir" (vidéo)
La Cabane aux poneys, à Hastière, a deux mois pour quitter ses installations et trouver un autre lieu. Le terrain qu’elle occupe est à vendre.
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Publié le 03-05-2023 à 13h54 - Mis à jour le 03-05-2023 à 15h01
”On savait que ces terrains pouvaient un jour ou l’autre être mis en vente, mais on n’avait pas idée d’un délai aussi court et d’une menace d’expulsion dans les deux mois.” Pour Véronique Hees, vétérinaire à Hastière-par-Delà et fondatrice de la Cabane aux poneys, la nouvelle est un peu rude. Les deux hectares de terrains en bordure de bois, avec prairies, piste et box, vont être vendus. Probablement au profit d’un projet immobilier. Elle doit donc libérer les lieux d’ici début juin.
”On espère pouvoir rester jusqu’au terme de l’année scolaire. Mais on a aussi des stages pendant l’été.”
Notre reportage dans notre vidéo en tête de cet article.

La Cabane aux poneys a été créée il y a 5 ans et est vite devenue une petite institution de la vallée mosane. Les enfants sont nombreux à y venir toutes les semaines, puis pendant les congés scolaires. Et une fois adolescentes, de nombreuses jeunes viennent s’occuper des animaux et encadrer les petits.
”Nous avons cinq poneys, un âne, un cheval et trois chats.” Certains de ces animaux ont été recueillis après avoir subi des mauvais traitements. Le projet autour de la cabane aux poneys permet aux enfants de l’entité, mais aussi des villages voisins, de participer à des activités au grand air, en symbiose avec la nature.

”Nous accueillons une trentaine d’enfants inscrits à l’année pour des activités d’équimotricité tous les mercredis et dimanches.” Véronique organise aussi des stages à Pâques et en été pour une quinzaine d’enfants, avec le concours du complexe sportif de Miavoye. Et une fois par semaine, ce sont ceux de l’école de Mesnil-Saint-Blaise qui viennent passer une demi-journée nature, dans le cadre d’un projet soutenu par la Fondation Cyrys.
Véronique cherche donc activement un terrain pouvant l’accueillir. De préférence à Hastière même. Le bourgmestre Simon Bultot lui a déjà proposé une solution, mais qui demande de nombreux aménagements.
”Idéalement, il faudrait au minimum 2 hectares, mais moins pourrait déjà être bien parce que l’on a des pâtures à disposition ailleurs.”
Véronique Hees reste optimiste, c’est dans sa nature. Mais son projet d’accueil des enfants a besoin d’un beau coup du destin pour rebondir ailleurs.
