Hastière: le nouveau visage du Bois-de-Lens
Depuis quelques années, des projets étaient en route pour changer le Bois-Lens, un domaine des hauteurs d’Hastière. Résultat: le domaine a changé.
Publié le 29-09-2021 à 22h00
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Samedi sur le coup de 16h, le Bois-de-Lens, un des domaines d’Hastière, situé à Inzemont et riverain de la rue de Soulme, vit une petite fête bien tranquille. On est loin d’un Bois-de-Lens dont on déjà beaucoup dit. On l’a appelé zone de non-droit, domaine dangereux et on lui a adressé, autrefois, bien d’autres critiques.
Oui, samedi, c’était la fête. Une fête montée et organisée par des habitants du domaine et une trentaine d’enfants. Parmi les habitants, l’un est employé au BBQ, d’autres assurent le service du bar, d’autres peignent des écriteaux reprenant chacune des rues du domaine, des rues qui ont chacune un nom d’oiseau. En effet, des oiseaux vivent là, dans un coin bien retiré en pleine nature. Un plan du domaine a été réalisé et fixé sur des piquets. Fini de se perdre dans ces ruelles.
Les enfants s'amusent. Ils ont eu droit à un spectacle de cirque et en fin de journée a eu lieu une conférence gesticulée sur le logement Nomade on Belgium donnée par Thierry Sennes.
«L'occasion de parler logement avec un public qui vit ou subit cette problématique. Ce samedi, nous finalisons un projet qui court depuis quelques années. Il consiste à faire participer les habitants du bois-de-Lens à l'embellissement de leurs communs: création de bancs et d'une carte, illustration du préau.., En collaboration avec Mus-e, ASBL d éducation permanente et le plan HP de la commune», a dit François Prumont, le directeur du centre culturel qui, avec Ouverture et un collectif d'artistes, a organisé l'activité.
Les habitants du domaine étaient bien contents de ce qui se passait. La preuve: ayant appris que le bourgmestre, Claude Bultot fêtait son anniversaire ce jour-là, ils lui ont fait une surprise: un gâteau d’anniversaire.
Pour Caroline Cretelle, du Plan HP, c’était aussi une belle réussite. Le cadre de vie s’est embelli, il n’y a plus de problème de petite délinquance, il y a de réels outils de gestion et on sent qu’il y a un certain respect des droits et devoirs de chacun.