À Natoye puis en gare de Namur, il se baladait avec des couteaux et un air menaçant

Le psychologue qui s’est penché sur le cas de ce prévenu met en avant une dangerosité potentielle liée à sa banalisation de sa violence.

JVE
 The man with a knife in a hand. Closeup
The man with a knife in a hand. Closeup ©BortN66 - stock.adobe.com

Présent sur le territoire belge depuis 2 ans, Safar, un Afghan né en 1998, a dû s’expliquer jeudi devant le tribunal correctionnel de Namur au sujet de plusieurs faits qui se sont déroulés lors de son passage au centre d’accueil Croix-Rouge de Natoye.

Le 5 novembre dernier, une bagarre a éclaté entre lui et un autre résident. Après avoir mordu de rage son opposant dans le dos, il est allé chercher un couteau dans les cuisines de l’établissement pour proférer des menaces. Le 18 novembre, au même endroit, il était assis dans l’entrée de l’établissement avec un couteau à beurre dans les mains, fixant d’un air froid et menaçant les éducateurs qui passaient à côté de lui. Le 23 novembre, la dernière scène s’est déroulée sur le coup de 6 heures du matin à la gare de Namur. Il circulait sur les quais, avec un couteau à steak de 23 centimètres muni d’une lame de 12 centimètres, et a manifesté à plusieurs passants son intention de les égorger. Dans sa fuite suite à l’intervention de Securail, il a perdu son couteau.

Interrogé par le tribunal, le prévenu dit ne pas avoir voulu blesser ou faire de mal mais, dans certains cas, s’être senti menacé, ou s’être défendu, dans d’autres. Le psychologue qui s’est penché sur son cas met en avant une dangerosité potentielle liée à sa banalisation de sa violence.

Le substitut Gaublomme requiert une peine de prison de 2 ans à l’encontre du prévenu, sans s’opposer à un sursis probatoire de 5 ans. Sursis probatoire également plaidé par l’avocate du prévenu. Jugement le 20 avril.

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