Natoye champion, comme sur un nuage

BC BRAINOIS: Nys 4, Letroye 10 (2x3), Leplae 18 (1x3), Gobillard 11, Vanderose, Quiniet 7 (1x3), Moro 8, Trullemans 2, Beya Beya 6, Poliart 1.

NATOYE: Masson, André 4, Noël 19 (1x3), Legros 2, Beuken 13 (3x3), Bertholet 6, Bocquet 13 (1x3), Davin, Targez, Gilles 3 (1x3), Van den Eynde 20.

Dans une ambiance de folie entre deux kops qui savent y faire en la matière, les Natoyens parviennent d’abord à bien gérer la furia visitée qui n’a certainement pas oublié la dégelée de la première manche à Natoye (96-78). Van den Eynde et Bertholet ne sont pas en grève dans la gestion du trafic aérien, même si les Brainois apparaissent donc d’abord plus rapides et plus percutants en attaque. L’égalité subsiste à 15-15 à la 7e sur un missile de Noël, avant que son comparse et ex-Loyersois ne réalise ses propres rebonds et que Bocquet paraphe le premier quart-temps à 17-23.

Deux missiles de Beuken sapent encore le moral de la zone visitée et Natoye creuse rapidement l’écart à 23-35 à la 17e, grâce à de nombreux rebonds offensifs. Braine n’a plus l’impact des sept premières minutes et rate beaucoup. Ce n’est pas le cas de Beuken qui scelle la première mi-temps à 33-47.

«Cela fait quatre mois que nous sommes sur un nuage, quatre mois que les joueurs ont compris ce que j'attendais d'eux, quatre mois que nous réussissons tout ce que nous entreprenons, dit Bastien Gilain, le coach condrusien. Je souhaite à tous les coaches du monde, de basket ou autre, de disposer d'un groupe pareil et, avec lui, de permettre au coach de quitter un club sur un titre. Le groupe avait faim de ces play-off, de cette finale et de cette victoire.»

Le staff ne craint donc rien d’un trop de confiance à la reprise qui donne aux joueurs de montrer de la précipitation dans leurs shoots et leur envie d’en finir. Ils déjouent le press adverse et misent à nouveau sur les rebonds défensifs pour atteindre la barre des vingt unités: 41-61 et 50-67 à la 30e. Tous les Natoyens participent à la fête, celle d’un titre amplement mérité car, malgré quelques sursauts sporadiques visités, les jaunes ont géré la partie à leur guise, sans stress, forts de leurs certitudes et de celles de leur coach.

+ EN IMAGES : Les Natoyens montent en R1