Avec au bout, l’émotion pour un "Grand" champion
Terminer deux fois le Dakar en deux participations autour du top 50 reste une performance, mais il n’y pas que ça…
Publié le 15-01-2022 à 06h00
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Il est presque né avec un guidon entre les mains et possède un palmarès d’enduriste à faire pâlir pas mal de participants à ce Dakar. Et si sa grande carcasse atypique et unique en fait, à 45 ans, un dinosaure de la moto sur cette épreuve impitoyable, Mikaël Despontin garde toute sa modestie au moment de monter, ému, sur le podium final à Djeddah. Il est venu sur cette édition avec l’envie de partager son expérience, son vécu. Et il y est parvenu aussi de façon magistrale, grâce à la magie du multimédia qu’il manie avec aisance. Aussi bien que sa moto.
Et c'est finalement sous la… pluie (en Arabie Saoudite!) et sans public, crise sanitaire oblige, que le "Grand Despon" ou "Chicon" a vécu un dernier moment fort sur ce podium, à l'issue de ce qui a semblé vu d'ici, grâce à son flegme de champion, presque une balade de douze jours. "Merci à ma famille, mes partenaires, mes préparateurs, mes amis pour leur soutien. On est arrivé au bout, en entier, même si ça n'a pas été facile. Je ne dis pas "à la prochaine" sur le Dakar, car il n'y en n'aura pas, c'était la dernière. Mais peut-être sur le 4L trophy au Maroc dans trois ou quatre ans."