Gesves n'a qu'un souhait : améliorer la communication
Comme chaque année, le discours du secrétaire a été au centre de toutes les attentions. La communication, piège ou tarte à la crème ?
Publié le 16-01-2012 à 13h21
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« Empressement dans les dossiers, impatiences, énervements, susceptibilités, c'est une année de promesse, de propagande, de slogans, de programmes qui nous attend », a d'emblée lancé le secrétaire communal Daniel Bruaux, dans un discours toujours bien charpenté et plein d'humanisme. « Notre navire communal va parfois rencontrer de la houle, des petites tempêtes, une grosse vague de temps en temps, mais si nous sommes tous au poste, rien ne peut lui arriver. »
Il a centré son discours sur l'importance de la communication, « mot piège, tarte à la crème ». Parfois les équipements en matière de communication empêchent de se parler. Bien communiquer n'est pas gagné d'avance. Parce que les mots sont perçus différemment par chacun, parce que nos bureaux sont parfois le domaine de faux bruit.
Il a fait la distinction entre information et communication. Il reconnaît que l’administration est un monde où l’on communique mal et très peu, d’où les malentendus. Or la communication établit une relation entre plusieurs personnes, dans le but d’améliorer leur action.
Il a insisté sur le décodage de ce qui est dit ou perçu, pour éviter des problèmes au sein de la société.
Le secrétaire communal a invité chacun à prendre conscience de la difficulté de bien communiquer et de l’importance de ce pilier de la relation.
En prenant le relais, le bourgmestre José Paulet, entouré des membres du collège communal, a rendu un vibrant hommage à un Falsitombien, un grand monsieur qui s’en est allé, Louis Boly. Nous aurons l’occasion d’y revenir par ailleurs.
Tenir la route
Des mercis ensuite, avant d’épingler les réalisations de 2011 et les projets à réaliser jusqu’au 3décembre, jour d’installation du prochain conseil communal.
Il a rappelé que « pour bien gérer une commune, il faut s'en occuper quotidiennement comme d'une entreprise et que la volonté de sa majorité est de mettre en place une gestion de vouloir et non de pouvoir. Mais aussi, de reprendre une de ses formules fétiches une commune qui s'endette est une commune qui s'enrichit et surtout qui grandit. »
Le souci sera de tenir la route, financièrement, avec une fiscalité inchangée. Et de conclure, « ce ne sont pas ceux qui critiquent tout, tout le temps qui m'intéressent, mais bien la majorité de la population qui se rend bien compte du travail accompli, des soucis qu'occasionne la gestion d'une commune au XXIesiècle avec tout ce que cela sous-entend de choix et de priorités au point de devoir être visionnaire plutôt que gestionnaire. »¦