Accueil de 12 enfants sahraouis
La Commune de Gesves a accueilli 12 enfants venant du Sahara occidental, emmenés par Oxfamlors d’une visite de cinq semaines en Belgique.
Publié le 28-07-2011 à 05h00
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Le lendemain de la Fête nationale, à l’initiative de l’échevin de la Coopération internationale André Verlaine, et avec l’appui du président du CPAS, Michel Degodenne, la commune de Gesves, représentée par son bourgmestre José Paulet, a accueilli, autour d’un couscous, douze enfants sahraouis emmenés par Oxfam et deux adultes sahraouis, lors d’une visite de cinq semaines en Belgique.
Le Sahara occidental qui se situe entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et l’Océan atlantique et dont la superficie est de huit fois celle de la Belgique, est en guerre d’indépendance depuis 1975. Un grand nombre de Sahraouis fuyant la guerre et l’occupation ont quitté le pays et vivent depuis fin 1975 dans des camps de réfugiés, dans le désert algérien, proche de la frontière où ils essaient de survivre tant bien que mal dans l’attente du retour vers une patrie indépendante.
Leurs conditions de vie y sont très difficiles. C’est une des régions les plus inhospitalières du monde. Tout ce qui est nécessaire à la vie doit être acheminé de l’extérieur, ce qui veut dire que cette population est dépendante à 100% de l’aide internationale.
L’autorité sahraouie réussit, toutefois à y garantir un enseignement convenable et des soins de santé suffisants.
Une composante de ce programme est l’envoi, vers l’étranger, d’enfants pendant les mois d’été. Pour ces enfants, un séjour en Europe est une cure de santé. Ils peuvent en effet partir du désert pendant la période la plus pénible de l’année (jusqu’à 50° à l’ombre) et recevoir des soins médicaux et un suivi si nécessaire.
Ils peuvent aussi, durant un tel séjour, prendre connaissance d’un tas de choses qu’ils ne rencontrent pas dans le désert.
Ces voyages, organisés par Oxfam Solidarité depuis 1982, contribuent ainsi à leur éducation et à une meilleure santé.À la fin de leur séjour, ils ne demandent rien de mieux que de retourner vers leur famille, de pouvoir raconter leurs aventures et de partager les vêtements ou les jouets reçus dans les familles et les institutions où ils ont été accueillis.
Pour les autorités communales gesvoises, ce fut un beau moment de partage, qui se termina par un chant joyeux des enfants, en guise de remerciement.¦