Le futur du quartier de la gare à l’enquête publique

Comme le veut la procédure, dans la foulée de la demande de permis unique déposée par le promoteur Euro-Gembloux, les citoyens sont désormais appelés à prendre connaissance de tous les détails du dossier et d’éventuellement émettre leurs remarques. L’enquête publique vient de démarrer et courre jusqu’au 31 janvier 2022. Une réunion de présentation du projet aura par ailleurs lieu en visioconférence, le mercredi 12 janvier à 19 h.

Pour rappel, ce projet s’inscrit dans un vaste plan d’urbanisation du quartier de la gare programmé en plusieurs phases. Ce 1er volet s’articule autour des maisons existantes le long de la chaussée de Wavre.

La présente demande de permis vise la démolition des infrastructures d’Eurofonderie et l’assainissement du site.

Deux nouvelles constructions seront érigées dans le périmètre et constitueront un îlot à la pointe des chaussées de Wavre et Tirlemont. Sont également annoncés la rénovation des anciens bâtiments administratifs d’Eurofonderie et l’aménagement des voiries limitrophes.

Un projet mixte

Côté mensurations, cette phase de transformation du quartier de la gare accouchera de 64 appartements, pour une surface totale de 4 000 m2 dédiée au logement.

À cela s’ajoute une surface de 1 800 m2 réservée à des fonctions complémentaires comme des commerces, des bureaux, des espaces de coworking et de l’horeca.

Ce nouveau quartier comptera également 53 places de parking en sous-sol, 40 places en voirie, 26 places de parking en extérieur et 123 emplacements pour des vélos.

Enfin, concernant les délais, le promoteur Euro-Gembloux espère recevoir le feu vert de la Région d’ici un an (lire L’Avenir Namur du 3 décembre dernier). Selon les premières projections, 6 mois seraient ensuite nécessaires pour démolir et assainir le site. Il faudrait encore compter trois ans de travaux. Le montant de ce premier volet de rénovation du quartier de la gare oscille entre 10 et 12 millions d’euros, d’après les estimations.