L’Ardennaise sourit à Sabine Froment et Michaël Brandenbourg
L’Ardennaise est un haut sommet de la discipline. Par le dénivelé de la Croix-Scaille et les vainqueurs: Michaël Brandenbourg et Sabine Froment.
Publié le 25-07-2018 à 06h00
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En quoi l’Ardennaise (challenge Delhalle) est-elle différente des autres? Sans aucun doute par son ambiance de kermesse peu commune. Le «p’tit Français» est là avec son bar à champagne, et ce n’est pas de la piquette! Les gaufres et les saucisses cuisent dans leur coin et l’Harmonie de Haut-Fays, sertie de cuivres, de flûtes et de deux grosses caisses donne envie de chanter et de taper du pied.
Dans ce contexte, le père (Jean) Noël Moreau, accroché à son micro, en remet une couche en animant cette place Sergent Achille Dury, avec certains principes. «Aujourd'hui, je défends à quiconque de jaser politique. Ce n'est pas parce que je me suis mis sur les listes qu'il faut en parler. Ni de football, par respect pour tous les Français qui nous ont rejoints.» Il va pérorer ainsi pendant toute la journée, en commentant départs, arrivées, classements et podiums.
Le parcours des dernières éditions a-t-il changé? Le président Bernard Baijot rassure: «Non, on ne change pas un tracé qui plaît aux trailers depuis autant de temps, ni sur la grande distance, ni sur la mini-Ardennaise. Cependant, il faut toujours compter avec les impondérables. Cette année, par exemple, on a abattu des arbres sur plus d'un kilomètre: le temps d'une petite boucle et on passera outre.»
À ses côtés, l’échevin des sports, Daniel Normand, s’échauffe avec assiduité.
«C’est ma trente-sixième participation! Victime d’un accident, j’avais loupé la toute première. Car, à l’Ardennaise, on y revient autant par amour que par plaisir.»
Froment: «L’une de mes préférées»
Sur la ligne de départ, tout ce beau monde est accueilli par un groupe de «French Cancan » qui va faire son petit numéro, avant la haie d'honneur pour tous ces inscrits à l'Ardennaise: 619 sur la grande course puis 215 sur la mini. Ces gens viennent, en Ardenne belge, du Jogging-club de Tubize, de Wanze, de Charleroi, du Running-club Namur et autres clubs Français, sans oublier ceux du coin, évidemment, pour digérer un parcours non dépourvu de difficultés, telles le Bois Côrai, Chevaudos, La Croix-Scaille et Barbais.
«Cette épreuve reste l'une de mes préférées. Je m'y suis déjà imposée en 2011 et 2015, confie Sabine Froment. Un tracé formidable où je prends mon pied tout en admirant le coin. Un paysage formidable. À un moment donné, je suis revenue sur Christian Bultot, un copain de club de l'ARCH. J'aurais aimé faire un bout de chemin avec lui mais, comme on me signalait que Dorothée Cupers était sur mes talons, je suis repartie de l'avant. Mais cette Ardennaise correspond vraiment aux critères d'un bon trail!»