La navette-bus du marché à l’arrêt
Nouveau conseil marathon, jeudi. Le groupe RPF n’y a pas compris certaines décisions de la majorité.
Publié le 27-03-2021 à 06h00
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En ouverture de cette nouvelle séance en visio-conférence, le Colonel Gilbert a présenté la zone de secours Val de Sambre et son financement. Il a également apporté des précisions sur la construction d'une nouvelle caserne à Sart-Saint-Laurent et Mettet. « Le temps d'intervention sur le lieu d'incendie sera ainsi limité à 12 minutes.»
Durant cette soirée, on a appris que la Commune allait lancer un nouveau marché pour désigner la société de cars qui assurera les transports, notamment des élèves des écoles communales, pour la période du 1er juillet 2021 au 30 juin 2023. Benoît Mouton (RPF) s'inquiète de ne pas voir apparaître la navette-bus du jeudi qui amène les aînés de l'entité sur le marché. Un service mis en place en 2001 par l'actuel bourgmestre. « Avec la crise sanitaire, on a constaté un désintérêt des citoyens pour cette navette, répond l'échevin Freddy Tilleux (PS). Ces dernières semaines, ils n'étaient plus que huit à monter dans un car de 50 places. De plus la personne de l'ALE qui accompagnait le chauffeur a arrêté sa mission.»
Philippe Vautard d'ajouter «Je ne comprends pas votre décision alors que le coût de ce transport est prévu au budget 2021. On a l'impression que vous voulez supprimer ce service rendu à nos citoyens.»
Pas question de suppression
Pour le bourgmestre il n'est pas question de supprimer la navette «Mais depuis plusieurs années, il y a de moins en moins de personnes qui montent dans le bus. Avec la pandémie, la situation ne s'est pas améliorée. Notre volonté est de relancer ce service dans de bonnes conditions, mieux adaptées à la demande. Nous allons donc faire une enquête via le bulletin communal ou un toutes-boîtes.»
Autre point: la Commune va procéder à la pose de filets d'eau dans les rues des Hayettes, de Robersart et Fernand Casimir pour un total de 281 mètres. Une fois de plus, le collège a fait le choix de lancer un marché public et donc de confier ces travaux à une entreprise extérieure. « Pourquoi réaliser ces travaux par une entreprise alors que nous avons des ouvriers qualifiés», s'interroge Benoît Mouton, l'ex-échevin des Travaux.
Le conseiller de l'opposition a sorti la calculette pour démontrer que l'on pouvait faire une économie de 28 000€ sur un budget de 53 641€. « Et si on ajoute le coût horaire des ouvriers et les frais de transport pour aller chercher les marchandises, l'économie se chiffre à 17 000€. C'est aussi un travail valorisant pour nos ouvriers.»
Freddy Tilleux ne conteste pas les compétences des ouvriers communaux « mais ils sont actuellement occupés à remettre les linéraires affaissés dans les rues des quatre villages. Et il y a du pain sur la planche.»