Un Dinantais condamné pour avoir porté un violent coup de poing à un enseignant

Il s’était rendu à l’école “Le Caillou”, pour “discuter” avec un enseignant car plusieurs incidents impliquant son filleul, âgé de sept ans à ce moment et qui souffre d’un handicap physique et mental, avaient eu lieu.

S. M.
 Une des victimes est un boucher de Verviers.
Touché au niveau de la tempe, l’enseignant s’est effondré et a perdu connaissance. ©Fotolia – Photo prétexte

Un Dinantais poursuivi pour avoir frappé un enseignant de l’école spécialisée “Le Caillou”, le 19 janvier 2017 à Anseremme, a écopé ce mardi matin, sur opposition, de 18 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de cinq ans. L’homme devra notamment suivre une formation sur la gestion de la violence. Un docteur a par ailleurs été désigné pour se prononcer sur l’état de santé de la victime, afin de chiffrer l’indemnisation civile.

Le 19 janvier 2017, il s’est rendu à l’école “Le Caillou”, pour “discuter” avec un enseignant car plusieurs incidents impliquant son filleul, âgé de sept ans à ce moment et qui souffre d’un handicap physique et mental, avaient eu lieu. “J’étais vraiment venu dans l’optique de discuter mais il m’a pris de haut et m’a rigolé au visage”, expliquait l’intéressé. Son sang n’a fait qu’un tour et un coup de poing est parti tout aussi vite. Touché au niveau de la tempe, l’enseignant s’est effondré et a perdu connaissance. Victime d’une commotion cérébrale et de céphalées, il a été emmené aux urgences du CHR de Namur. Les faits se sont produits devant la directrice de l’établissement.

Malgré l’ancienneté des faits, le parquet de Namur demandait la confirmation des deux années de prison prononcées l’an dernier. “Peu importe qu’il y ait quelque chose à reprocher à l’enseignant. On ne règle pas cela de cette manière et encore moins sur un lieu scolaire.”

Dans cette affaire, le prévenu avait déjà été condamné, par défaut en janvier 2022, à deux ans de prison ferme et 1.600€ d’amende tandis qu’au civil, une indemnisation de 49.000€ était prononcée sur base d’une incapacité permanente de travail. Celle-ci était contestée par la défense. Après expertise, c’est finalement une incapacité de travail personnel de travail qui a été retenue.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...