Qui en veut aux vitraux de l’église de Bouvignes?
Dimanche, peu avant la messe, l’équipe du révérend père a constaté avec consternation le vandalisme gratuit de huit vitraux. Les réparer coûtera 6 000€.
Publié le 11-01-2022 à 19h00
Dimanche matin, quand la sacristine est arrivée pour préparer la messe dominicale à l'église St-Lambert, de Bouvignes, elle a constaté qu'on avait vandalisé des vitraux. Huit, au total, situé à l'arrière du bâtiment, le long des anciennes fortifications de la ville médiévale d'autrefois. Les vandales les auraient escaladées à un endroit peu visible des voisins "puis auraient frappé les vitraux à coups de pied", pense le desservant de la paroisse, le R.P. Jean-Baptiste, père Prémontré de l'abbaye de Leffe.
Inutile de décrire la colère du religieux, à la vue des dégâts. Du vandalisme gratuit, dit-il. C’est un acte qui n’a aucune valeur mais qui coûte cher à celui qui doit le réparer. Et c’est le cas de la paroisse de Bouvignes et sa Fabrique d’église. D’autant que le budget de cette Fabrique a été raboté de 10 000€ par la ville de Dinant, confie le desservant…
Pour les réparations, on parle de plus de 6 000€. Le Père Jean-Baptiste a déposé plainte à la police de Haute-Meuse. S’ils sont identifiés, les auteurs seront-ils solvables? C’est aussi la question.
En attendant, "dès lundi après-midi, les travaux de dégagement des vitraux ont été réalisés et, à 14 h 30, la situation était sous contrôle", confie le desservant. Et de remercier Marise Frattini, spécialiste des vitraux d'église qui a accepté de quitter un chantier à Marloie pour se concentrer sur une réparation temporaire et une sécurisation des lieux. Quant à Florent Crespin et Jeremy Blanquart, justement présents pour le démontage de la crèche et l'enlèvement des sapins, ils ont eux aussi été une aide plus que précieuse. Au milieu de l'après-midi, tout était fini. "Comme quoi, dans le malheur, il y a toujours de magnifiques bonnes volontés qui vous soutiennent, c'est le miracle de l'Amitié!", concluait le Père Jean-Baptiste.