VIDÉO| Dinant: il a fallu dégonfler les pneus pour que le convoi agricole passe sous le pont
Samedi, sur le coup de 20 h 40, un tracteur et sa longue remorque chargée de ballots se sont retrouvés coincés sous le pont Charles de Gaulle.
Publié le 05-09-2021 à 20h39
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Ce week-end ensoleillé fut animé sur la Croisette comme dans les champs de notre région, et notamment ceux qui produisent paille et fourrage. Les tracteurs ont écumé les routes jusque tard dans la nuit. Mais, parfois, tout ne se passe pas comme prévu.
Peut-être par une habitude prise avant le rehaussement de quelques centimètres du boulevard Sasserath avec sa Croisette (ce qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque, au printemps 2018, souvenez-vous), un conducteur a fait fi du panneau interdisant la circulation des véhicules plus haut que 3,55 m et s’est retrouvé mal embarqué.
Régulièrement, des camions en font l’expérience. Cette fois, sous le pont Charles de Gaulle, le tracteur est passé, en tête. Pas son chargement. La superposition de quatre ballots tout au long de la remorque était trop haute que pour franchir l’obstacle sans souci. La paille s’est encastrée sous le tablier. Très vite, tout est resté bloqué, incapable d’avancer ou de reculer à moins de tout arracher.
Pour sortir l'engin agricole de ce faux pas, les pneus de la remorque ont été dégonflés, de quoi permettre aux ballots de descendre de quelques centimètres tout en restant à ras la structure, et au convoi d'avancer… jusqu'à ce qu'il se stoppe une nouvelle fois, toujours calé, à deux petits mètres du «bout du tunnel». Les trois-quarts étaient sortis mais l'arrière du transport pas si «exceptionnel» faisait de la résistance.
Pour donner le dernier coup de reins, un Manitou est arrivé à la rescousse pour pousser l’attelage, alors que le tracteur embrayait de plus belle, et empêcher que les ballots se fassent la malle. Sauvetage réussi sous l’acclamation des promeneurs (et notamment quelques enfants qui en ont pris plein les mirettes) s’étant regroupés au fil du temps pour suivre ce spectacle impromptu. Pour l’agriculteur, il ne restait plus qu’à regonfler les pneus et à jurer, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.