Dinant: pour la réinsertion sociale des sans-emploi, le Tremplin est prêt à rebondir
Après une année compliquée par la crise sanitaire, l’ASBL de réinsertion socioprofessionnelle est d’attaque avec un nouveau capitaine.
Publié le 17-03-2021 à 19h55
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Fondée en 1992, l’ASBL Le Tremplin œuvre, en collaboration avec le CPAS de Dinant, à la réinsertion socioprofessionnelle des sans-emploi. En leur proposant de participer à des ateliers d’alphabétisation, de travail du bois, de rénovation mobilière, de vide maison et de blanchisserie, elle permet à ses bénéficiaires de remettre le pied à l’étrier. Et ce, non seulement en apprenant sur le terrain les rudiments du métier sous la houlette de formateurs qualifiés, mais également en s’inscrivant à nouveau dans la logique d’horaires et de consignes à respecter.
À l’instar de beaucoup d’autres, Le Tremplin a été directement impacté en 2020 par la Covid.
À la perte financière liée à la fermeture de ses deux magasins de seconde main s'est ajouté l'arrêt des formations, à l'exception du lavoir qui a continué à desservir les maisons de repos car reconnu comme essentiel. «L'année fut compliquée, tant au niveau humain qu'économique», reconnaît Jean-Yves Chaboteau, le nouveau coordinateur de l'ASBL. Lequel escompte voir Le Tremplin rebondir dans les prochaines semaines.
Pour ce faire, il ne manque pas d'idées. La première est d'ouvrir une nouvelle formation, en l'occurrence un service d'entretien du jardin. «Notre but n'est évidemment pas de concurrencer les professionnels du secteur, mais bien d'axer notre action sur les petits travaux de jardin non rentables pour eux. Les quelques-uns à qui nous en avons parlé se sont d'ailleurs dits ravis de cette initiative. Par petits travaux, nous entendons l'entretien des jardinets et des potagers. Ou encore rentrer du bois de chauffage. Et pourquoi pas envisager à terme de développer avec des particuliers les techniques de compostage, de permaculture…», ajoute Jean-Yves Chaboteau.
L'ASBL souhaite également proposer aux CPAS des communes voisines une future collaboration afin d'accueillir certains de leurs bénéficiaires en son sein. Sachant que «le taux d'abandon en cours de formation est très faible. Ce qui permet à une majorité de stagiaires de récupérer au moins leurs droits au chômage».
D’autres projets sont également à l’étude, comme l’installation d’un magasin de seconde main dans le centre-ville (lire par ailleurs) ou le développement de synergies avec le secteur privé pour permettre aux apprenants de se frotter directement aux réalités du monde professionnel.
Tel est le cap tracé par le nouveau capitaine.

Ou tout simplement parce qu'ils proviennent en ligne directe d'un don ou d'un déménagement. «L'un de nos souhaits consiste à trouver une surface commerciale en centre-ville pour pouvoir proposer ces effets à la vente aux heures d'ouverture des magasins», commente Jean-Yves Chaboteau. Des pourparlers seraient en cours à cet égard. Avec l'espoir pour Le Tremplin d'ouvrir d'ici peu cet espace et d'offrir à ses magasins la publicité qu'ils méritent.