La troupe de Dréhance a séduit le public et le jury
La 22e semaine wallonne a pris fin, samedi soir. Ce fut un festival de qualité. La langue wallonne en est l’heureuse bénéficiaire
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Publié le 26-11-2012 à 07h00
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a troupe du Cercle Sainte-Geneviève, de Dréhance, quasiment à chaque fois qu’elle participe au festival de théâtre wallon, en sort gagnante. C’est encore le cas, cette année. La troupe dinantaise remporte trois prix dont les deux prix principaux: du public et du jury. Et sa jeune comédienne, Marjoline Bonjean, s’adjuge le prix de l’espoir féminin.
La troupe le méritait. Mais ignorer la société royale St-Remacle de Purnode et la Compagnie Tine Briac nous paraît être assez dur. Manifestement, le jury a éprouvé des difficultés et a dû sabrer. Il nous semble, néanmoins, que le prix de la meilleure mise en scène aurait pu aller à la troupe de Warnant et le prix de la meilleure actrice à Dominique Calozet, de la Compagnie Tine Briac. Mais voilà…
Un festival de bonne facture
Dans l’ensemble, ce festival 2012 a été un festival sans faute. C’est peut-être aussi la cause et ce qui justifie sans doute, l’embarras du jury… qui, d’habitude, cherche à contenter tout le monde. Ce 22e festival devrait être un appât pour le festival 2013. Des troupes qui y ont déjà participé et d’autres qui n’y sont jamais venues devraient tenter l’expérience ou le retour.
Pour sa première participation, le cercle royal dramatique de Warnant a recueilli trois beaux lauriers: la meilleure actrice en la personne de Nadine Chiaradia; le prix de la maîtrise du wallon; Martin Mazzier emportant aussi le prix de l’espoir masculin.
Quant à la troupe liégeoise, les Cîs d’Ocquîr, elle s’en retourne avec quatre prix aussi: ceux de la cohérence et de la meilleure mise en scène, du meilleur acteur et du décor.
Le succès de ce festival, on le doit aussi à l’équipe du centre culturel, toujours au poste et toujours souriante. Petit bémol mais à prendre en clin d’œil amical: la directrice ne fait guère de progrès en wallon, d’année en année.
Le président, lui, M.Hastir, manie bien la langue et encore mieux les fauves (blagues) en wallon. Elles sont, chaque soir, une bonne introduction au spectacle.