Coups sur un agent de police à Ciney: 40 mois avec sursis

Les policiers avaient été appelés par sa compagne, inquiète des messages que son homme lui envoyait. "Il avait bu une bouteille de vin, quelques bières et pris des antidépresseurs. Il a quitté leur domicile en colère après une dispute. Il menaçait de mettre fin à ses jours. Quand la police est arrivée, monsieur ne tenait plus debout", expliquait le parquet de Namur.

L’homme a tenté de porter des coups à l’un des policiers. Il les a esquivés mais s’est ensuite retrouvé au sol, poussé par le prévenu, lequel en a profité pour lui mettre des coups dans le bas-ventre. "L’usage du spray lacrymogène et de la matraque, chose peur courante, a été nécessaire pour l’interpeller", précisait le ministère public.

Sans avocat, le prévenu ne s’était pas opposé à une peine de travail mais celle-ci ne lui a pas été accordée. Le tribunal a par ailleurs prononcé une peine bien plus lourde que celle requise par le parquet de Namur (un an avec sursis probatoire), en raison notamment des antécédents judiciaires du prévenu qui a déjà été condamné à deux reprises pour des faits de violence conjugale.