Didier met tout le monde d’accord à Achêne

À Achêne, deux distances sont au programme: "On propose 7 ou 12 kilomètres qui vont emprunter des routes et des chemins forestiers avec deux ou trois solides grimpettes. La Ferme d'Achêne, point de chute de cette première étape de ce Challenge, s'y prête à merveille.

L'organisateur n'est autre que le coach de la P4 foot de Clavier. Aux côtés duquel Martin et Cyril, deux de ses titulaires s'affairent derrière le barbecue! Kevin, le bras droit trouve le rendez-vous réussi. "Cinquante inscrits, ce n'est pas assez. Mais c'est une première. Le "bouche-à-oreille" donnera vite d'autres dimensions. Et au niveau qualité, ceux qui ont répondu présents sont des coureurs expérimentés".

Sur les sept kilomètres, assez conséquents à avaler, c'est un grand Émile Ligot qui est tout étonné, à l'arrivée en compulsant ses résultats. "Plus de huit bornes en 30'11". La faute à un propriétaire qui a refusé, en dernière minute, le libre passage à tous ces braves. Obligeant l'organisateur à modifier l'itinéraire et ses plans. Le vainqueur habite Natoye et est affilié à ce club "Life Sport". Adepte du triathlon, il sait tout faire. "Au niveau du marquage et du balisage, tout était nickel.".

À l'arrivée, les deux premières dames (Émilie Hanoul et Elise Detal)engagées sur la petite distance semblent, malgré deux bons 46'03" et 46'06", avoir pris du bon temps tout en avalant les kilomètres. "Vouloir trop en faire est synonyme d'échec. Il faut courir pour la forme tout en veillant à ne pas se mettre dans le rouge. Nous avons couru ensemble, en pensant qu'il y en avait d'autres devant nous!".

Sur les douze kilomètres, Mélanie Godefroid (en 53'39"), savait très bien, elle, qu’aucune ne la précédait.

"Sur ce parcours plutôt gentil et une fois bien dans mon rythme, je ne me suis pas mis la pression. Après deux mois d'arrêt, la forme est de nouveau là. Dès le départ, les favoris étaient déjà devant. Et après la solide grimpette qui relie la Ferme d'Achêne à la rue du Chêne, la première sélection était d'ores et déjà opérée. Le futur vainqueur n'y est pas allé avec le dos de la cuillère".

À l'instar de son frère Antoine, Aurélien Didier n'est plus à présenter. "Mon frère reprend prudemment… En ce qui me concerne, et à cause de ce confinement, j'ai aussi connu un passage à vide. Il faut prendre le temps et revenir à son rythme. Aujourd'hui, j'étais bien dans mes baskets. Dès le départ, concurrent a tout de suite fait le forcing pour lâcher prise après la première bosse. L'inévitable Jonathan Kempinaire m'a ensuite suivi pendant 2 à 3 kilomètres. Une nouvelle accélération m'a permis de faire le trou. Le passage délicat? Le découvert, du côté des éoliennes. Sinon, la boucle est bien balisée".

Un compliment de plus pour les organisateurs qui se consoleront avec cela en attendant d’avoir un succès de participation plus important.